La nouvelle pouvait passer inaperçue tant elle fut annoncée avec sobriété, sans beaucoup des bruits, mais elle n’a pas échappé aux spécialistes de l’écosystème économique du pays, car c’est une vraie révolution dans les mœurs publiques avec un préalable à savoir la gestion par la planification. Décider d’élaborer un budget pro enfant, c’est décider de réduire le train de vie de l’État et d’affecter les ressources dans la constitution d’un avenir de puissance.
On comprend aisément qu’il s’agirait d’apporter aux plus fragiles, mais néanmoins les plus nombreux d’obtenir de l’État les moyens de construire leur avenir. Et cette optique met en exergue l’éducation, la santé, la formation professionnelle et les services sociaux de base. C’est de consolider la marche du pays dans la nouvelle configuration technologique avec les progrès actuels d’une économie numérique que se développe dans une transition énergétique et une lutte acharnée contre le réchauffement climatique.
Y avoir pensé donne au ministère du Budget une auréole de grande citoyenneté. Décider de partir sur les enfants c’est investir dans un meilleur avenir.
Partant de cet adage, le Gouvernement Congolais, en parent responsable, avait décidé de disponibiliser un Budget conséquent afin d’assurer comme il se doit l’avenir de ses enfants.
Des affirmations qui furent faites l’année passée avant l’élaboration du budget 2023 sont aujourd’hui une réalité au regard des commentaires des organisations non gouvernementales qui s’occupent des questions liées aux enfants.
Il est constaté une augmentation des fonds liés à l’éducation et à la santé qui viennent ainsi combler un déficit criant qui était à l’origine de la forte mortalité infantile dans le pays. D’ailleurs le ministre d’État ne s’était trompé à l’époque en lançant les travaux :
”Comme vous le savez bien, le développement de l’Homme dans toutes ses facettes constitue un des points clés de l’action de son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République et Chef de l’État et figure parmi les priorités du Gouvernement piloté par son Excellence Monsieur Jean-Michel Sama Lukonde, Premier Ministre. Fort de cette conviction, le Gouvernement de la République a conclu, en juillet 2021, à travers le Ministère du Budget un partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), afin d’appuyer les Acteurs Impliqués dans le Processus budgétaire à une meilleure formulation des politiques publiques liées à l’Enfant. ce partenariat nous a conduit à mettre en place, avec les parties prenantes au processus budgétaire un cadre d’échanges sur les politiques publiques liées à l’Enfant”, a indiqué le Gestionnaire du Budget Congolais, Aimé Boji Sangara.
Et le Patron du Budget Congolais d’ajouter :
“Ainsi, le présent Lunch meeting s’inscrit dans cette dynamique et les conclusions des échanges permettront sans nul doute d’améliorer le Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2023-2025(CBMT), en cours d’élaboration”.
Toujours dans son discours prononcé lors de ces assises organisées en Prélude au Séminaire d’Orientation Budgétaire pour l’exercice 2023 qui s’était tenu au mois de juillet passé en s’appuyant sur les propos du célèbre Savant Albert Einstein, qui stipule que “le progrès n’aura aucun sens tant qu’il y aura des Enfants malheureux”. Le Minetat Boji avait pensé qu’il était impératif d’avoir un budget Pro-enfant pour le développement de la RDC
Le Progrès Social, économique, scientifique et culturel, que nous appelons de tous nos vœux, dépendra de manière significative de la qualité de nos enfants, qui sont l’avenir de notre Pays.
Dans la même logique, il s’avère donc qu’un Budget Pro-enfant est impératif pour le développement de notre Pays” , avait soutenu le ministre d’État.
Aujourd’hui on peut dire que la mission est accomplie au moins sur papier car les politiques publiques menées actuellement sont en faveur de l’enfant surtout avec là gratuite de l’enseignement primaire et le retour de plus de 4 millions d’enfants à l’école.
Il est impératif que les lignes budgétaires qui portent sur les activités liées aux enfants soient traitées en urgence dans la chaîne de la dépense.
Il est normal que les Observateurs disent qu’avec le budget promulgué, il est désormais possible de mieux comprendre les différents défis liés aux questions de l’Enfant ; d’avoir une idée sur les financements, à ce jour, des secteurs concernés et des différentes contraintes budgétaires y relatives ;
de formuler les actions des politiques sectorielles pertinentes et efficaces avec un impact visible sur les questions de l’Enfant devant être prises en compte dans le CBMT 2023-2025 ; de renforcer l’efficacité dans l’élaboration des prévisions budgétaires des secteurs sociaux par des recommandations qui en résulteraient.
Grâce au ministre Aimé BOJI, le processus d’élaboration du projet de Loi de Finances 2023 avait intégré une donne qui sera certainement un facteur clé du succès de la politique de Félix Tshisekedi.
Robert Tanzey
