
A quelques jours des festivités de fin d’année, les prix des produits alimentaires ne cessent d’augmenter chaque jour dans les marchés de Kinshasa. C’est le constat effectué par la rédaction de Geopolis Hebdo au marché de Moulaert dans la commune de Bandalungwa.
La population kinoise a pris pour habitude d’être confrontée au problème de variation de coup de produits. Subvenir aux besoins de subsistance est donc un casse-tête pour plusieurs kinois surtout en cette période où les fêtes de fin d’années pointent déjà à l’horizon.
Au marché de Moulaert, les mamans marchandes ont fait part des problèmes qu’elles rencontrent quand il faut se procurer des produits de leurs fournisseurs. Une vendeuse des chinchards, Maman Claudine, s’est exprimée : “Les prix des vivres ne sont pas en baisse, nous achetons toujours cher dans les chambres froides. J’achète maintenant le carton de poisson de 25+ à 85.000fc , de 20+ à 59.000fc et celui de 18+ qui a vraiment augmenté jusqu’à 59.000fc. Je suis des fois obligée de vendre un poisson à 10 000fc et mes clients n’arrêtent pas de se plaindre en disant que c’est trop cher. Je demanderai à l’Etat de faire des chambres froides dans chaque commune de Kinshasa à des prix abordables pour permettre l’achat à toutes les classes sociales cela nous aidera énormément.” a-t-elle expliqué.
Les parents quant à eux, ne savent pas comment se préparer pour ces festivités alors qu’ils se disent ne pas avoir des moyens suffisants afin de faire plaisir à leurs enfants durant cette période. “Nous sommes à quelques jours des festivités de fin d’année mais la crise se fait vraiment sentir car l’argent ne circule pas assez. Nous parents , avons des enfants à nourrir et à vêtir pour les fêtes mais nous remarquons une hausse de prix des produits tels que les vivres frais, sac de riz, farine de maïs et de manioc, etc.”
Il y a quelques mois, le ministre de l’économie ad intérim, Nicolas Kazadi avait déployé sur terrain des inspecteurs économiques dans les entreprises privées afin d’éviter les spéculations qui entraînent des surchauffes sur le marché causées par certains opérateurs économiques. Dans la même optique, Nicolas Kazadi a aussi effectué une descente sur terrain afin de palper l’effectivité des mesures qui ont été prises. La population quant à elle espère dans les prochains jours voir un allègement ou le maintien des prix afin de passer les festivités dans des conditions souhaitables.
Damany Mujinga et Maryse Boleli
