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Atelier sur la cartographie des centres d’inscription des électeurs – Dénis Kadima :  » Il faut passer des observations aux recommandations pour une cartographie plus équilibrée et accessible « 

 La République démocratique du Congo (RDC) s’achemine vers la tenue de ses élections prévues pour 2023.  Le processus étant déjà déclanché, il faut dire que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) affûte du jour au jour ses armes pour l’organisation de ce rendez-vous constitutionnel. C’est dans cette optique que le Président de la CENI a lancé les travaux de l’atelier sur la cartographie des centres d’inscription des électeurs, ce mercredi 16 mars 2022, au siège de la Centrale électorale.

Cet atelier attend des participants des contributions en vue d’avoir, au bout du compte, une cartographie beaucoup plus équilibrée.

Le président de la CENI Kadima Denis a incité les participants à  » passer des observations aux recommandations pour une cartographie plus équilibrée pour une accessibilité plus accrue « .

Aussi, a-t-il rajouté,  » pour être électrice et électeur, il faut que le processus électoral soit accessible et équilibré. L’un des moyens d’y parvenir c’est à travers justement la cartographie réelle des centres d’inscription.

C’est le lieu où ceux, appelés à voter, devront être identifiés avant d’accomplir ce devoir.

Il y a eu beaucoup d’observations par rapport à la cartographie des centres d’inscription dans notre pays. Il est donc, à mon avis, impérieux que cette réunion passe des  observations aux recommandations », a suggéré le numéro un de la Centrale électorale.

En outre le président DKK a estimé que  » c’est une occasion de présenter tout ce qui a été observé durant les deux, voire trois cycles   électoraux précédents pour que nous poussions en tenir compte et de faire en sorte que l’exercice prochain permette cette accessibilité plus accrue et cette équité tant souhaitées. Vous êtes des observateurs avisés et vos contributions vont nous concourir à revoir, pour une cause juste, la géolocalisation de ces centres ».

Mais avant tout, le 2e vice-président de  la CENI, Didi Manara, a mis en avant l’ambition clairement affichée par l’équipe de la CENI à changer la perception et l’image de l’institution en procédant autrement. «Il sera pour nous très difficile d’avancer si, à ce stade, nous ne nous mettons pas d’accord avec vous, la crème intellectuelle de notre pays, sur la détermination des sites autour desquels vont se réaliser toutes les activités opérationnelles », a-t-il noté.

 » Étant donné que les difficultés telle que la disparité autour des chiffres au niveau des circonstances, des territoires et des provinces qui doivent être résolues de manière collective, nous devons lever de grandes options pour qu’en définitive nous puissions parler le même langage », a-t-il déclaré en substance.

De son côté, le secrétaire national exécutif, Thotho Mabiku Totokani, a fait part à l’assemblée des orientations de cette rencontre qualifiée de capitale pour changer de paradigmes. Indiquant que la CENI s’évertue à renforcer la transparence dans toutes les étapes qui conduisent jusqu’aux élections.

 » C’est la raison pour laquelle d’ailleurs que c’est la première fois dans l’histoire de la CENI de faire participer, pour une matière aussi capitale, de façon indépendante et libre, le monde scientifique pour des échanges fructueux », a-t-il fait savoir.

             Voldi Kengi

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