L’instabilité sécuritaire dans la partie orientale de la République démocratique du Congo reste préoccupante. Cet état des choses est amplifié par l’intensification des affrontements entre les Forces armées de la RDC et le Mouvement du 23 mars (M23), violant pour ce faire le cessez-le-feu négocié par les États-Unis d’Amérique. Ce mardi et mercredi, les combattants de ce groupe rebelle ont largué des bombes qui ont fini leur course à Nzulo près du Lac Kivu et au Marché Mugunga dans la ville de Goma au Nord-Kivu contre les populations civiles. Des bombardements qui s’ajoutent à celui du 02 février, tombé près de l’école primaire Nengapeta, ayant fait deux blessés et deux maisons ont été endommagées à l’occasion. La société civile parlait d’ailleurs d’un décès. Pour ces récents bombardements, les autorités congolaises n’ont pas encore donné les chiffres, mais les condamnent avec la dernière énergie et appelle la population au calme. Dans un communiqué de presse du mercredi 07 février dernier, le gouvernement congolais a salué la bravoure des forces armées congolaises qui ne se laissent pas faire face à l’activisme du M23 soutenu Kigali. Pour kinshasa, la solution reste le respect de la feuille de route de Luanda, qui prévoit « le cessez-le-feu, le retrait, le désarmement et le cantonnement du M23 ainsi que le retrait de l’armée rwandaise du sol Congolais pour le retour de la paix dans cette partie du pays et de la stabilité de la sous-région ».
Ci-dessous, l’intégralité du communiqué de presse signé Ministère de la Communication et médias dont le ministre, en la personne de Patrick Muyaya, a la charge de Porte-parole du Gouvernement :
