Il a été parmi les premiers candidats président à déposer son dossier à la commission électorale nationale indépendante. Samedi 9 septembre, c’est porté les militants de la plateforme Dynamique progressiste que Mutamba Tungunga s’est présenté à la CENI pour l’élection présidentielle du 20 décembre prochain. Il se veut déjà le candidat de la rupture. Cet avocat, encore trentenaire y va fort dans ses priorités. Il ambitionne de faire arrêter le président rwandais Paul Kagame, une fois élu. Et après ? Après l’arrestation de Paul Kagame, nous allons faire la guerre au Rwanda et l’annexer comme 27 ème province. “Le peuple est fatigué des mêmes projets, des mêmes visages”, dit cet enseignant du droit, qui promet aussi d’améliorer le social des Congolais et traquer les “délinquants économiques et financiers”, entre autres pour le secteur minier.
Constant Mutamba écrit son histoire dans la politique Congolaise. Il sera confronté à des mastodontes politiques comme le président Félix Tshisekedi, pour ne citer que celui-ci, dont le parti est une véritable machine de guerre. Mais Mutamba n’a que faire de la concurrence, peut-être. Il a creusé son sillon en politique ici en RDC en faisant face aux grands. N’avait-il pas lever sa voix contre la classe politique vieillissante et contre la “prolongation” du pouvoir de l’ancien président Joseph Kabila ? C’était l’époque de l’émergence des “mouvements citoyens”, dans les années 2016.
Mutamba rêve de ressembler aux grands de l’histoire. Il lit l’histoire des grandes figures de la Chine moderne, lit Chirac et aime comparer son engagement politique à celui de Lumumba, Che Guevara ou Gandhi.
Les vicissitudes de la vie politique l’ont néanmoins rapproché de la famille politique de l’ancien président : le FCC. A la tête de son parti, Nouvelle génération pour l’émergence du Congo, Nogec, il ambitionne toujours d’impulser le changement. Il doit batailler pour gagner le suffrage des électeurs Congolais.
Patrick Ilunga
