Editorial

Éditorial Quand l’innocence fait ombrage aux impostures assumées : VITAL KAMERHE RETOUR REDOUTÉ ?

Quand bien même la loi est dite et que des évidences se sont imposées à tous, il y a encore des gens qui construisent leur projet de société sur la culpabilité permanente de Vital Kamerhe. A peine l’encre de l’ordonnance présidentielle le nommant au poste de Vice-premier et ministre de l’Économie avait séché, que des politiques parmi ceux qui ont connu leur ascension sur son absence et l’espoir de sa disparition politique sont montés au créneau en usant des canaux habituels pour revenir sur ce passage tragique qui a vu un homme, à la stature d’État, réduit à rien, exposé au mépris de la Nation, un doctorant, le chef d’un jeune parti politique qui ne cesse de monter en puissance, un père de famille à qui, il ne restait que sa parole pour répéter à ceux qui avaient décidé de ne pas l’entendre qu’il était innocent. Il était le coupable idéal, celui puissant, qui avait accepté de subir la loi de la masse, celui vers qui criait parfois la plèbe, du genre  » crucifiez-le  ».

Tout cela est passé, Vital Kamerhe, en bon prince, a subi l’emprisonnement arguant toujours qu’il était innocent. Le contexte ayant changé, les esprits redevenus calmes, le procès fut repris et en définitive, il a été acquitté. Mais cet acquittement dans un environnement où il n’avait perdu aucun de ses appuis politiques, est venu ajouter à sa grande envergure politique une auréole de héros. C’est justement cela qui énerve, surtout ceux qui avaient parié sur son effacement à l’Est du pays. Ils avaient même sabré le champagne, des habitudes des certaines officines politiques qui, après chaque  » coup politique  », se choisissent une bouteille de grande marque pour célébrer leur victoire. Avec un coup de sabre rapide, ils débarrassaient la bouteille de son bouchon
disant que l’ère Kamerhe était finie.

Comme un phœnix, le Président national de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) est revenu sur la scène politique, et il est au Gouvernement Sama 2 comme Vice-premier ministre et ministre en charge de l’Économie. Vital Kamerhe est ainsi appelé à construire les différents chemins de la prospérité et permettre à son allié, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo d’augmenter au maximum ses chances pour un deuxième mandat lors de la présidentielle de décembre 2023.

Cette trilogie qui est formée de Vital, Jean-Pierre (Ndlr : Jean-Pierre Bemba Gombo, Président national du Mouvement de Libération du Congo, MLC), et Félix constitue en termes de couverture stratégique, l’épine dorsale des forces politiques et sociales du pays. On sent qu’une machine de grande envergure va s’ébranler vers une dynamique de mobilisation totale pour un second mandat en faveur du Président Tshisekedi. Alors pourquoi, certains s’évertuent à attaquer Vital Kamerhe comme s’il était un homme qui ne tenait à rien, à qui on pouvait tout faire et sur qui, on pouvait tout dire.

Ils sont nombreux ceux qui ont besoin d’un Kamerhe faible pour assoier leur propre puissance. Vouloir à tout prix jeter l’opprobre sur lui, alors qu’il est admis que c’est un homme politique talentueux, est un non sens.

Heureusement, le Commandant Suprême des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est un homme prévenant qui, au fait de la malfaisance humaine, avait déclaré en son temps que son ancien Directeur de cabinet Vital Kamerhe était un politique d’expériences. Nous sommes bel et bien dans un champ opérationnel de sabotage systématique de dénigrement des personnes-ressources que compte le pays.

Robert Tanzey

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