Il était question d’octroyer à la Centrale électorale les capacités de recueillir les informations utiles et vraies à la source en vue de les répercuter à la base, de sorte que la population s’approprie le processus électoral en cours. C’est dans cette optique que Gérard Bisambu, membre de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI ), a représenté, le mercredi 20 avril 2022, le Président de cette institution d’appui à la démocratie, Denis Kadima Kazadi, à un déjeuner d’affaires sur l’ » État des lieux du processus électoral » organisé par la commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), en collaboration avec l’Église du Christ au Congo (ECC), au Fleuve Congo Hôtel. Ont également pris part à cette rencontre, le Président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, les représentants des institutions publiques, telle que l’ Office National d’Identification de la Population (ONIP) et les acteurs de la société civile dans sa diversité.
D’entrée de jeu devant l’assistance, Gérard Bisambu a présenté à l’assitance les actions réalisées par l’administration Kadima depuis son avènement. Il s’agit notamment de l’apurement des arriérés de salaires et primes des cadres et agents de son institution, de l’organisation régulière des séminaires d’imprégnation pour ses membres, l’élaboration du plan stratégique, la révision des textes légaux et réglementaires qui régissent le processus électoral, le lancement du cadre de concertation et l’actualisation de la cartographie opérationnelle. Cette liste n’est pas exhaustive.
Devant ses hôtes de marque, Gérard Bisambu s’est félicité de l’état d’avancement des opérations pré-électorales et électorales qui se déroulent conformément à la feuille de route publiée le 3 février dernier.
A en croire ce membre de la plénière de la CENI, plusieurs observateurs, politiques et acteurs de la société civile émettent des réserves, parce qu’ils pensent que la CENI ne saura tenir le scrutin dans le délai constitutionnel. Or, pense-t-il, la feuille de route respecte le délai constitutionnel parce que, les élections sont programmées pour l’année prochaine.
Poursuivant sa communication, Gérard Bisambu a fait savoir que : » L’opération la plus importante que la CENI réalise maintenant, c’est l’actualisation de la cartographie des opérations. Une étape clé qui va effectivement lancer toutes les autres opérations notamment, l’identification et l’enrôlement des électeurs. Mais, à condition que la plupart des défis tels que le financement des élections, dont les réponses ont commencé à être données, soit pris en compte « .
Et de conclure : » la CENCO et l’ECC doivent continuer le plaidoyer au niveau des politiques de sorte que tous, nous soyons impliqués au respect du délai légal. Quant à la CENI, elle est déjà fortement engagée techniquement et va tenir ses promesses « .
Pour sa part, le président de la Chambre haute a rassuré les participants que son institution fera de son mieux pour mettre à la disposition de la CENI la loi électorale à temps utile. Bien auparavant, dans son mot de bienvenue, Mgr Donatien Nshole avait invité les participants à réfléchir sur la façon de faire éviter au pays de revivre les évènements malheureux vécus lors des processus électoraux antérieurs.
Comme un bon abbé devant ses fidèles, ce prince de l’église catholique a exhorté les membres de la plénière au bon sens et au patriotisme pour sauvegarder l’intérêt supérieur de la nation.
Voldi Kengi
