Communication

Présidentielle à venir et Cap vers 2023 / Didier Kamerhe :  » L’UNC va présenter un candidat-Président en 2023.

Cadre de l’Union pour la Nation Congolaises (UNC), un parti des masses membre à part entière de l’Union Sacrée pour la Nation (USN), Didier Kamerhe, a, dans sa dernière tribune dont une copie est parvenue à Géopolis Hebdo, le mardi 20 juillet 2021, déclaré que son soutien au Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, va demeurer sans faille tout au long de sa première mandature. Avant de rappeler que son soutien politique au 5ème Président de la République Démocratique du Congo (RDC) n’est pas assimilable à du militantisme aveugle.

 » Le soutien à mon Président Félix ne doit en aucun cas être assimilable à du militantisme aveugle, incapable d’attirer l’attention du Chef lorsqu’il est induit en erreur ou séduit par des discours et actes dont les conséquences seraient néfastes à la cohésion nationale et à son projet de société « Le peuple d’abord »  ». Tel est libellé l’extrait de la tribune de ce Haut-Cadre du parti de l’avenue de la Croix-Rouge à Kinshasa -Barumbu.

Doit-on verrouiller l’accès à la magistrature suprême ou pas en RDC ? A cette question polémique qui divise la classe politique rd-congoalise, Didier Kamerhe n’est pas allé par le dos de la cuillère :  » Je suis d’avis que l’accès à la magistrature suprême doit être bien verrouillé, mais si le mobile et l’opportunité d’introduction de cette loi sont malsains et criminels, le débat est faussé dès le départ, et ce qui serait noble pour un peuple se transforme en outil d’exclusion aux mains des « mercenaires politiques »  ».

L’UNC présentera-t-il un candidat-Président lors de la présidentielle prévue en décembre 2023 ? A cette intérrogation de l’opinion, Didier Kamerhe a répondu par l’affirmative :  » Je confirme que l’UNC va présenter un candidat-Président en 2023, mon ainé Mayo (Ndlr : Jean-Baudouin Mayo, ancien SG du parti) souhaiterai que ce soit Félix Tshisekedi, ce qui n’est pas mauvais, mais son point de vue n’est pas celui du parti et, surtout qu’il n’en est pas porte-parole. En son temps, selon les réalités du moment, l’assemblée plénière du parti va se prononcer à ce sujet.

 » Le fait que l’UNC soit membre de l’USN ne fait pas de Félix Tshisekedi son candidat naturel pour 2023. Il y a des préalables qui ne peuvent être éludés pour en arriver à cette étape  », a fait savoir Kamerhe Didier.

Dieudonné buanali

DÉCLARATION POLITIQUE

Chers amis et chers lecteurs,
Qu’il me soit permis d’user de mon droit constitutionnel de mettre à la place publique mon point de vue sur deux questions d’actualité :
1° La loi Tshani
2° Le soutien de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) au candidat Président de 2023

De prime abord, je dois préciser que je suis cadre de l’UNC et mon parti est membre à part entière de l’Union Sacrée pour la Nation, USN en sigle. Personnellement, j’ai accompagné activement l’élection du Président Félix en 2018 et je soutien à 100% son projet de société, le « peuple d’abord », ainsi que l’instauration de « l’Etat de droit ».
Néanmoins, le soutien à mon Président Félix ne doit en aucun cas être assimilable à du militantisme aveugle, incapable d’attirer l’attention du Chef lorsqu’il est induit en erreur ou séduit par un discours des milieux de quelques politiciens en mal de positionnement, discours et actes dont les conséquences seraient néfastes à la cohésion nationale et à son projet de société « le peuple d’abord ».
Aussi vrai que le couteau est un outil essentiel pour couper la viande et faire de la bonne cuisine pour la famille et les visiteurs, il ne reste pas moins un instrument hautement dangereux entre les mains d’un membre de famille animé de l’esprit de Caen. Ainsi donc, nous amener sur un débat du genre « pour ou contre l’acquisition d’un couteau plus tranchant dans la maison » est une véritable distraction pour cacher ses véritables intentions. Je suis d’avis que l’accès à la magistrature suprême doit être bien verrouillé, mais si le mobile et l’opportunité d’introduction de cette loi sont malsains et criminels, le débat est faussé dès le départ, et ce qui serait noble pour un peuple se transforme en outil d’exclusion aux mains des « mercenaires politiques ».
Il est vrai qu’à Sun City certaines exigences de l’accès à la magistrature suprême ont été nivelées dans la constitution pour des raisons de consensus et de paix ; et il est aussi vrai que le Président Kabila a tripoté la constitution en 2006 et 2011 pour la tailler sur mesure, soit 1,67 mètre, afin de se servir, mais il est d’autant suspicieux en 2021 que ceux qui nous apportent, à ce jour, les éléments de verrous de l’accès à cette haute et prestigieuse fonction ont péché par le fait qu’ils ont été trop sélectifs en ne choisissant qu’un seul élément qui semble les intéresser parmi les différentes possibilités de verrous et qui serait utile pour éliminer leur potentiel adversaire politique, c’est-à-dire la « nationalité d’origine ». Que ce soit la constitution du Zaïre ou celles des autres pays comme l’Egypte, la France, l’Italie, l’Allemagne, Congo-Brazza,… parmi les éléments de verrous que nous y trouvons, nous pouvons citer : la nationalité d’origine, l’âge, le niveau d’études, l’expérience professionnelle,… pris ensemble. Nous croirons à la sincérité de nos partenaires politiques qui nous pilotent dans l’USN que s’ils ajoutent d’autres éléments de verrous dont : 1° l’âge, au moins 40 ans révolu, 2° le niveau d’études, au moins bac+5, soit une licence avec diplôme certifié 3° Expérience professionnelle, au moins 10 ans avec attestations de service faisant foi.
N’étant que secret de polichinelle, tous savent que les vrais commanditaires de cette loi, qui ont du mal à se cacher derrière le petit doigt du Sénateur Denis Kambayi ou de l’Honorable Président Jean-Marc Kabund, ont le contrôle de la commission PAJ de notre Assemblée nationale, ils ont donc la possibilité d’augmenter ne fut-ce que l’élément sur le niveau études bac+5 minimum avec diplôme certifié, au cas contraire, c’est de la pure malhonnêteté que de torpiller vos partenaires de l’USN par de coups bas au travers de vils mercenaires politiques et par l’instrumentalisation des services de l’Etat. Même si l’homme de Mazembe est réputé Expert-tricheur en football, seriez-vous vraiment incapable de le battre à la régulière en politique après 37 ans d’expérience de terrain sur l’étendue nationale ? Vous fait-il autant peur ?
A l’UNC, nous suivons ce débat de bas étages, mais très passionnant tout de même, au premier rang des tribunes d’honneur, et nous disons: « que le meilleur tricheur gagne ! ».
Parlons maintenant 2023,
Oui, c’est plus que l’actualité à l’UNC, notre parti se prépare déjà pour 2023, toutes les restructurations que suivez ont pour objectif ultime l’implantation du parti et la conquête de la magistrature suprême.

Un cadre de l’UNC vient de s’exprimer librement sur la radio Top Congo à ce sujet, et je saisi l’occasion pour confirmer que l’UNC va présenter un candidat président en 2023, mon ainé Mayo souhaiterai que ce soit Félix Tshisekedi, ce qui n’est pas mauvais, mais son point de vue n’est pas celui du parti et, surtout qu’il n’en est pas porte-parole. En son temps, selon les réalités du moment, l’assemblée plénière du parti va se prononcer à ce sujet. Comme mon estimé grand frère Mayo, le sait, depuis qu’il a quitté la tête du Secrétariat Général de l’UNC, son président l’a transformé en « parti de masse », il a placé à la tête de son exécutif l’ancien président des jeunes qui avait mené la fronde pour qu’il retira sa signature de l’accord de Genève, il serait donc illusoire, à l’état actuel de l’UNC de croire qu’une seule personne peut imposer à ce grand parti de masse un candidat président. Comme l’a dit l’autre, « ne jouer pas avec le feu ».

L’accord de Nairobi serait-il dépassé ou enterré, c’est possible, mais c’est seulement dans la tête de certaines personnes, car il reste encore écrit sur papier, et ce n’est pas Jean-Marc Kabund ou Mayo Mambeke qui l’ont contre-signé pour les compte de l’UDPS et UNC qui me contrediront. L’actuel Secrétaire Général de l’UNC, Billy Kambale, souhaite une évaluation préalable avant de parler du soutien pour la deuxième mandature ou de la continuité de l’accord de Nairobi.

Pour rappel, l’USN est la « vision » du chef de l’état pour la gestion du pays et non une plate-forme électorale ou de soutien à un candidat pour 2023, d’ailleurs c’est le parti présidentiel qui oppose un refus catégorique à l’écriture de son règlement d’ordre intérieur et sa transformation en machine politique de soutien à Félix Tshisekedi.

Donc, le fait que l’UNC soit membre de l’USN ne fait pas de Félix Tshisekedi son candidat naturel pour 2023, quel raccordement frauduleux ! Il y a des préalables, ci-hauts évoqués, qui ne peuvent être éludés pour en arriver à cette étape.

Si nos partenaires du CACH se sentent de plus en plus mal à l’aise dans la plate-forme « Cap pour le Changement », c’est avec plaisir que JE les informe, d’avoir leurs apaisements, notre soutien au Président Félix va demeurer sans faille tout au long de sa première mandature, et que le terme CACH s’ils le souhaitent, ils peuvent l’enterrer car à l’UNC nous parlons désormais de « Cap vers 2023 ».

Dr. Didier Kamerhe

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top