Economie

Lors d’une matinée d’information sur le PDL-145 T : Le BCeCo rassuré de l’accompagnement des élus nationaux du Nord-Kivu

Organisé par le Bureau Central de Coordination (BCeCo), les séances d’informations sur le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145 T) se poursuivent normalement. Le lundi 27 juin dernier, les ressortissants de la province du Nord Kivu se sont retrouvés autour du Directeur Général de cet établissement public, Jean Mabi mulumba, pour échanger autour du PDL-145 T qui sera exécuté dans les 6 territoires (Beni, Lubero, Masisi, Nyirangongo, Rutshuru et Walikale) que compte cette province. Plusieurs personnalités et notables de ce coin du pays ont pris part à cet atelier dont le gouverneur Carly Nzanzu Kasivita, les sénateurs et députés. L’échange a été fructueux car il a permis au BCeCo de noter quelques observations formulés par les participants qui à leur tour se sont dit heureux d’être associés à cet exercice.

Durant une trentaine de minutes le DG du BCeCo s’est appesanti sur les différents travaux à réaliser dans la province, les résultats attendus, la stratégie à appliquer, voir les contraintes à prévenir. D’après lui, le PDL-145 T prévoit, dans le Nord-Kivu, la construction des 389 km des routes, de 25 ponts, 21 microcentrales photovoltaïques, 12 marchés communautaires, 60 logements, 31 centres de santé, 48 écoles, 6 bâtiments administratifs des chefs lieux de territoires, 61 forages et bornes fontaines mais aussi la réhabilitation des 896 km des routes de dessertes agricoles, 19 ponts et l’aménagement de 37 sources d’eaux.

Selon le chronogramme, ces ouvrages devront être livrés en mi-février 2023. Pour ce faire, le BCeCo a arrêté une stratégie qui consistera à ouvrir des un bureaux de liaison dans la province, à faire impliquer les prestataires locaux, à mettre en contribution l’expertise locale et à faire impliquer les bénéficiaires finaux à travers un mécanisme d’engagement citoyen. Ceci a fait l’objet d’un débat entre le DG Mabi et ses invités qui ont à la fois salué l’initiative et relevé quelques préoccupations quant à l’intervention du BCECO dans leur province.

Pour le député national, Elvis Mutiri Waba Shara, il est important que les travaux se fassent rapidement pour permettre au BCeCo de livrer les ouvrages en février 2023. « Je voudrai féliciter l’initiative du Directeur Général qui par une approche participative a convié les élus du Nord Kivu pour présenter le PDL-145 T. Nous avons eu l’occasion de faire les observations par rapport à l’identification du projet et au choix de l’implantation du projet puisque ce programme porté par le Chef de l’Etat doit être une réussite. Nous avons compris que ça va aller très vite et le livrable doit être effectif en mi-février 2023 », s’est-il exprimé.

De son côté, la députée nationale Jeannette Kavira Mapera, a aussi félicité le BCeCo qui a manifesté la volonté de commencer et a promis d’impliquer tous les élus. « Nous sommes donc très heureux d’être associés car les députés représentent la population. Lorsque nous allons en vacance parlementaire, nous allons dire à nos électeurs que le gouvernement, le BCeCo et la banque mondiale sont en train de venir avec un projet pour matérialiser la vision du Chef de l’Etat », a-t-il expliqué avant de déclarer que les choses vont bouger dans le Nord-Kivu grâce au PDL-145 T.
Quant à l’insécurité qui règne dans cette partie du pays, cette élue nationale de Lubero rassure que les contraintes sécuritaires peuvent constituer un obstacle pour la réussite du PDL-145 T. « Lorsque le BCeCo nous contacte pour dire qu’il va se rendre dans tel ou tel autre territoire, je pense que c’est à nous de passer avant pour sensibiliser les populations. Moi je suis de Lubero où il y a les Maï-Maï.

Nous savons qu’on peut les contacter pour leur dire qu’ici c’est la vie, l’avenir des nos enfants et le développement de notre territoire qui sont en jeu. C’est pourquoi je dis que si le BCeCo nous associe dans tout ce qu’il va faire, il n’y aura pas une inquiétude à ce point », a-t-elle rassuré.

Avec cet atelier, les participants ont relevé quelques erreurs matérielles qui ont été glissées dans le plan d’action du BCeCo. « En fait, c’est logique et elles seront corriger parce que lorsqu’on dit qu’il y aura un programme pour chaque territoire il faudra vraiment que l’investissement aille dans les territoires identifiés », a indiqué un des invités. Et, les erreurs relevées montrent qu’il y a chevauchement entre les territoires et les villages où sera exécuté le programme. Par exemple, on dit qu’on va construire une école dans le territoire de Lubero mais le village identifié se trouve le territoire de Beni. On dit par exemple qu’on va construire un centre médical dans le territoire de Beni mais le village qui a été identifié se trouve à Rusthuru ou à Walikale. Ce sont des petits travaux de toilettage qui devront impérativement être corriger avant que la mise en œuvre du programme ne commence effectivement.
Vu les multiples préoccupations exposées lors de cet échange, le DG Jean Mabi Mulumba promets d’y remédier et le Site www.BCeCo.cd servira de cadre pour palier à quelques erreurs constatées lesquelles sont liées à la dénomination et à l’emplacement des ouvrages à construire.

Djodjo Mulamba

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