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Mise en œuvre du programme gouvernemental : Le Conseil Présidentiel de Veille Stratégique veut se doter des outils performants pour un suivi serré

C’est pour l’harmonisation et la validation des indicateurs des performances des engagements pris par le Chef de l’État et décliné dans le programme du gouvernement que le Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS) a organisé à Kinshasa un atelier de 2 jours, soit du 8 au mars 2022. Cet atelier a donc constitué un cadre des discussions fructueuses entre les participants qui ont apporté des réflexions pertinentes devant permettre au CPVS de formuler des propositions idoines au Président de la République. Cet exercice va encore se poursuivre ce week-end pour finalement identifier et déterminer les outils qui vont faciliter le travail de monitoring et de reporting sur les actions prioritaires définies dans le programme gouvernemental.

Dans son mot de clôture, François Muamba, Coordonnateur du CPVS, a tenu à rappeler que la tenue de cet atelier repose sur ce travail préparatoire stratégique. Un travail qui permettra au Chef du Gouvernement d’emboîter le pas avec son administration vers une réalisation de projets d’intérêt commun dans plusieurs secteurs-clés de développement durable de la République Démocratique du Congo. Grâce à cet atelier, un nouveau cadre de partenariat vient d’être, à en croire François Muamba, scellé entre le CPVS et les différents points focaux (Agents ou cadres des ministères et services de l’État concernés) présent à ces assises. Ce partenariat est qualifié de stratégique et s’inscrit au cœur du métier du CPVS qui est constitué des trois composantes notamment le suivi, l’évaluation et le reporting qui permet de remonter les informations au niveau où elles vont trouvées une sorte d’impulsion à partir de laquelle ce qui a été dit est bien fait et dans le délai.

« Pour ce qui est de la première composante, nous venons ensemble, comme je disais ici, d’établir un partenariat. Nous venons de reconnaître que nous avons à faire des choses ensemble d’une part, et d’autre part puisqu’on ne peut tout suivre, il était utile de pouvoir nous mettre d’accord sur le format de ce qui va être suivi et avec l’esprit que plus grand on voit, moins on est efficace à l’arrivée. Merci pour votre  contribution à cet exercice pour lequel nous avons effectivement reçu le rapport dont je m’en félicite », a-t-il déclaré avant de signifier que l’évaluation comme deuxième composante du métier du CPVS consiste à se doter des outils et instruments qui permettent sur une ligne de temps de pouvoir suivre la mise en œuvre de chaque projet et de chaque réforme.

Parlant de la troisième composante qu’est le reporting, François Muamba a précisé que ce dernier a fait essentiellement l’objet de ces assises qui ont consisté à s’interroger objectivement sur la manière d’être plus efficace dans le reporting. En clair, il s’est donc agi de déterminer le format le plus opérationnel  à présenter au Président de la République et la fréquence de présentation de ce format. Quant à la validation du format et de fréquence, des travaux seront organisé très prochainement.

Le travail du CPVS est quand-même énorme mais ce service a résolu de travailler sur base des orientations stratégiques afin de maintenir la RDC comme un État fort, prospère et solidaire. Dans cet exercice, le CPVS et tous les participants ont effectivement travaillé sur les différents projets exécutés dans divers axes qui sont importants. Toutefois, ce travail va se poursuivre encore, renseigne le Coordonnateur Adjoint du CPVS Judith Tuluka, pour analyser les différents indicateurs des performances qui vont être établis avec les parties prenantes pour qu’ils soient la base de suivi du CPVS.

En faisant cet atelier, l’objectif est de faire du CPVS un vrai organe technique comme l’indique l’ordonnance qui le crée. Donc, une vraie structure technique de suivi des engagements du Chef de l’État. Pour faciliter ce travail de suivi, il y a un exercice important qu’il faut faire à l’avance car tout n’est pas prioritaire.   D’après le Professeur Daniel Mukoko Samba, facilitateur de ces travaux, un service de suivi doit avoir un nombre limité d’axes prioritaires à suivre. « Plus vous avez des priorités dans votre matrice de suivi, moins vous serrez efficace dans votre travail de suivi », a-t-il expliqué tout en considérant que cet atelier a permis de mettre ensemble le CPVS et les ministères qui alimentent ce service en informations afin que toutes les parties prenantes puissent avoir une même compréhension sur la manière dont le CPVS envisage d’organiser le travail de priorisation des engagements du Chef de l’Etat.

Sur ce, il reste pour le CPVS de se doter des outils de reporting. Un reporting avec lequel le CPVS fera régulièrement rapport au Chef de l’État en attirant son attention sur les écueils et les obstacles qui gênent la mise en œuvre du programme gouvernemental.

Djoddjo Mulamba

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