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Pour un meilleur contrôle du marché des assurances en RDC : L’ARCA lance sa plateforme digitale  » SNECA

En vue de mener à bien le contrôle et le processus de développement du marché des assurances en République démocratique du Congo (RDC), l’autorité de régulation et de contrôle des assurances, L’Autorité de régulation et de contrôle des assurances en RDC, (ARCA), vient de mettre en place sa nouvelle plateforme digitale : « SNECA », qui est le Système Nationale d’Emission de Certificat d’Assurance. C’était lors d’une cérémonie tenue ce mercredi 22 février, qui a réuni le Ministre des finances, les responsables de l’ARCA et les assureurs dans la salle de spectacle du palais du peuple.

Avec ce système, L’ARCA s’évertue à mettre les bouchées doubles pour améliorer les services d’assurance au pays, et renforcer la confiance des assurés aux sociétés d’assurance contrôlées et agréées par la régulation congolaise. Cette plateforme digital qui vient d’être lancée officiellement par le Ministre des finances Nicolas Kazadi, en marge de la 47e assemblée générale de la FANAF, est un outil qui est au cœur de la stratégie de digitalisation de l’ARCA, avec pour but d’accomplir efficacement ces missions de contrôle et de régulation du secteur d’assurance.

A en croire le Directeur de l’ARCA Alain Kanyinda, cet instrument numérique permettra notamment de pouvoir contrôler en amont la production des sociétés d’assurance avec l’émission de certificat d’assurance de manière digitale à partir. « il permettra également d’offrir une protection permanente des assurés, parce que ces assurés pourront à tout moment et selon les types et les besoins du contrat d’assurance, interroger le SNECA pour avoir la confirmation de l’authenticité des certificats émis par des sociétés d’assurance. Il mettra aussi en place un outil ou écosystème technique pour le contrôle notamment de différentes institutions publiques qui ont la charge de participer au contrôle des assurances obligatoires, » indique en sus le Directeur Alain Kanyinda Ngalula.

Autres avantages du SNECA est qu’il donne aussi la possibilité d’intégrer les échanges automatiques des données et d’informations, avec les institutions publiques, telles que les régies financières, voire au delà, la police nationale, et d’autres institutions publiques qui seraient intéressées à échanger les informations avec la base de données de l’ARCA.
Enfin, le SNECA permettraient aussi à l’ARCA de favoriser l’élargissement de la distribution des produits d’assurance avec un impact positif sur le taux de pénétration du marché des assurances qui, en RDC est encore faible, mais aussi participer à la vulgarisation des assurances notamment à travers les sociétés de communication et les sociétés qui recourent aux nouvelles technologies de l’information.

Le marché des assurances en RDC est jeune et en pleine croissance. Son chiffre d’affaires a quitté de 70 millions USD en 2018 à 268 millions en 2022. Le Ministre des Finances Nicolas Kazadi a salué cette innovation numérique matérialisée par le SNECA.
« En effet cette innovation numérique matérialise notre politique de mise en œuvre des mécanismes d’accompagnement dans le secteur de l’assurance, dans le respect des prescrits du code des assurances et de l’arrêté ministériel du 17 novembre 2022, » a laissé entendre le Ministre de tutelle Nicolas Kazadi. Pour lui, cette étape vise aussi à renforcer d’abord la collaboration entre l’Etat et les professionnels du secteur, mais aussi le respect de la réglementation des recettes d’assurance obligatoire.

Aux yeux de l’ARCA, le SNECA est un véritable outil pour le contrôle et le développement du marché des assurances. Il sera d’abord utilisé pour le contrôle des assurances obligatoires, ensuite, viendra le moment de son utilisation pour le contrôle de faculté à l’importation, avec la Direction Generale des Douanes et Accises (DGDA) qui va débuter ce premier mars 2023. L’objectif poursuivi est d’augmenter le chiffre d’affaires du secteur.
Il faut dire que le SNECA était déjà développé en interne, à l’ARCA. En vue de renforcer sa robustesse, l’autorité de régulation s’est vue dans l’obligation d’accélérer son développement, afin qu’il puisse être certifié rapidement, ISO 9001, pour plus de confiance des assurés à l’égard des sociétés d’assurance.

Fiston Oleko

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