Politique

Faire feu de tout bois pour affaiblir : Cabale montée et manquée contre la Princesse Adèle Kayinda

Le poste stratégique et très convoité de ministre du Portefeuille, c’est le siège à l’enjeu majeur surtout que le Gouvernement Sama Lukonde a décidé d’ouvrir le champ opérationnel en permettant à des Capitaux privés, voire des Investissements étrangers directs (IDE), de venir, par le biais des Joint-ventures, s’associer aux entreprises publiques pour le développement des minerais stratégiques dans ce secteur porteur de croissance. Si ce travail s’est fait avec un bilan relativement passable dans le secteur des métaux de base avec le cuivre et le cobalt, le chemin reste encore long pour le coltan, le germanium, le lithium et le gallium, pour ne citer que ceux-ci sur la short-liste des minéraux stratégiques. On comprend aisément que la route qui mène vers la stabilité des sous-secteurs miniers est rempli d’obstacles dont la politisation n’est pas le moindre. Pour une virgule, pour un point, pour un terme en italique ou en majuscule, des montagnes de difficultés peuvent être levées, des suspicions nourries, des malentendus entretenus et des cabales montées des toutes pièces. La dernière en date, c’est celle qui tend à présenter la ministre du Portefeuille, ministre d’Etat de son état, la Princesse Adèle Kayinda Mayina (A.K.M.) comme ayant participé au bradage du patrimoine de la Congolaise de l’exploitation minière (COMMINIERE), société détenue à 90% par l’Etat congolais à travers le ministère du Portefeuille et à 10% par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Et pourtant, pour ce dossier, des enquêtes furent menées par l’Inspection Générale des Finances (IGF), par d’autres structures de l’Etat, des rapports furent présentés au Conseil des ministres, des conférences organisées à l’intention du public. Quand on connaît le fonctionnement des structures du Gouvernement de la République, il est imprudent de considérer qu’un ministre, fut-il ministre d’Etat, a le pouvoir d’engager seul une telle réforme qui touche à la vie de l’Etat, aux finances publiques et celle des citoyens sur des projets miniers importants qui prennent en moyenne trente (30) ans pour se réaliser. Qu’on en soit arrivé à une déclaration sans faits, sans précautions, demandant carrément le limogeage de la ministre d’Etat, on comprend ce langage de désespoir parce que, aussi longtemps qu’une enquête, qu’un jugement n’a pas été rendu, toute personne bénéficie de la présomption d’innocence. Mais, certains observateurs avertis considèrent le dernier communiqué conjoint n°003/OSC/RN/10/2022 d’un groupe de douze ONG (Ndlr : CDH, ESPOIR ONGDH, GANVE, JUSTICIA Asbl, LICOCO, MAX IMPACT, MDR, POM, RCEN, RND Asbl, CERN/CENCO et TPRDC) comme une tentative de lynchage médiatique contre l’image, la dignité et l’honneur de la ministre Adèle Kayinda dans sa vision calquée sur celle du chef de l’Etat dans la viabilisation des entreprises du Portefeuille. De surcroit Princesse issue de la famille royale Tshokwe. Car, l’exposant ainsi, on veut attirer sur elle l’opprobre et briser ce qui dérange réellement. La Princesse Adèle Kayinda étant devenue leader politique incontournable dans l’espace actuel.

En effet, malgré ses multiples mandats comme Députée Nationale, représentante valable de la circonscription électorale de Sandoa dans la province du Lualaba, Son Altesse la Princesse A.K.M. était méconnue du grand public qui la découvre au Gouvernement comme l’une des warriors les plus efficaces. La dame toujours vêtue de tenue verte, a imprimé une dynamique de travail impressionnante sur l’avenue
Wagenia, elle qui commence ses journées à 05h11, heure locale, et traite tous les dossiers dont elle a une connaissance approfondie. Les différents mandataires peuvent témoigner de la rigueur des échanges qu’ils ont eus avec elle. Comme si cela ne suffisait pas, elle s’est révélée une ‘’ bête politique ‘’  insoupçonnée avec le lancement officiel de son parti politique, Alliance des Démocrates Chrétiens du Congo (ALDEC, créé le 1er juillet 2017), qui a fait dans un passé récent un carton plein à la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN).
Son influence va au-delà des cercles politiques car, en tant qu’intercesseuse, elle a été coptée par les confessions religieuses. Ces dernières lui ont témoigné lors de l’organisation des journées de prières pour les forces loyalistes (Forces armées de la RDC) au complexe omnisports Stade des martyrs de la pentecôte tout récemment pour mobiliser les chrétiens sur la question de l’Est. La marche offerte aux chrétiens lui doit une partie de son engagement. La Princesse Adèle Kayinda, selon des sources proches du ministère du Portefeuille, considère son avènement dans le Gouvernement de la République comme un signe du destin pour la confiance lui témoignée par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
L’associer à des cabales qui détruisent la Nation est un non-sens. Bref, c’est cette confiance dont elle bénéficie aussi de la part du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, et de ses collègues ministres qui est devenue la cible de cette cabale. Car, si tôt le calendrier électoral publié par la Centrale électorale, le jeu devenant serré, la nervosité montante, les cabales montées en urgence ne réussissent plus.

Robert Tanzey et Dieudonné Buanali

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