Nous sommes dans la commune de Mont-ngafula à Kinshasa capitale de la Republique démocratique du Congo (RDC), au quartier kindele où quelques menuisiers qui oeuvrent non loin de l’arrêt Mabanga sur l’avenue kinganga ont fait part du déroulement de leur métier. Ce mardi 10 mai, les reporters de Géopolis Hebdo sont allés à la rencontre de ces artisans, question de se rentre compte de l’exercice de leur métier, avec un point d’honneur sur la fabrication de certains biens meubles et immeubles, à l’image de portes, fenêtres, tables et consorts.
Selon Gorge Masamba menuisier retrouvé sur l’avenue kinganga, «je fais tout ce qui concerne mon métier, je fabrique les fauteuils, garde-robe, de portes etc.. Nos tissus dépendent de la qualité, il y’a de tissus pour 5$, ceux de moins chers c’est à 3500fc, ce sont de tissus légers. Il y’a aussi ceux de haute qualité qui s’élèvent à 20$. Nous avons aussi besoin des clous donc nous préférons acheter les clous de 5, aussi ceux de 4 aussi pour. Nous passons aussi des moments difficiles de fois, les gens ne sont plus intéressés, même s’il y’a de nouveautés chez nous».
Moïse Emunga menuisier du bâtiment interrogé dit qu’il est dans la fabrication de ce qu’on appelle menuiserie du bâtiment. « Des fauteuils, plafonds, vitres , tables, chaises fixes etc. Pour fabriquer les fauteuils chez nous nous rendons à Mombele, parce que là-bas il y a des machines qui nous permettent de bien faire nôtre tissu, et après là-bas nous partons à la quincaillerie pour payer les clous, collepâteux, papier vert…»
Les artisans de la menuiserie à Kinshasa ne manquent pas aussi des difficultés. A en croire Moïse Munga, leur difficulté dans ce métier c’est lorsque les matériels deviennent rares. « Personnellement je demande à notre gouvernement de nous aider plus dans ce métier, parce que ce travail nous permet de vivre et de satisfaire nos besoins. Mais en parlant de ça aussi je prie le gouvernement de nous aide parce qu’il y a les agents de l’Etat qui ne nous laissent pas tranquille avec les tracasseries fiscales qui nous pénalisent beaucoup.» a-t-il renchéri.
Bénie Mbaya
