TELECOMMUNICATION

RDC – Télécoms : L’installation de la fibre optique créé des problèmes à la voirie urbaine

‘ L’Afrique est comparable à une case des singes. Pendant que certains s’efforcent de la construire, d’autres s’efforcent de la détruire. ” , disait Norbert Zongo. La République Démocratique du Congo (RDC) a été officiellement connectée au câble à fibre optique 8 juillet 2013. Cette technologie fournie par le consortium Wacs a été auparavant exploitée par la Société congolaise des postes et télécommunications (SCPT) avant que cette dernière passe la main à la nouvelle société qui gère la fibre optique de la RDC dénommée, la Société congolaise de fibre optique (SOCOF SA). Cette société para-publique a pour mission, avait indiqué à l’époque le Gouvernement de la République, de financer, construire, détenir, gérer, exploiter et maintenir des infrastructures et équipements de télécommunications haut débit, notamment la fibre optique de la RDC. S’il y a aucun souci en ce qui concerne le déploiement de la fibre optique dans le Congo profond, son installation dans certaines communes de la ville-province de Kinshasa créent de nombreux problèmes à la voirie urbaine. Nous assistons de plus en plus à des scènes de destruction méchante de la chose publique par certaines mains inexpertes qui travaillent pour le compte des sociétés des télécoms. Observations faites par les reporters de Géopolis Hebdo, le jeudi 06 octobre, au cours d’une descente dans la commune de la Gombe. Trois béants, avenues, caniveaux et troitoirs cassés sans réparation. A cette liste s’ajoutent les tuyaux de la Régie de distribution d’eau (Regideso) et les câbles de la  Société Nationale d’Électricité (SNEL) endommagés. Un travail qui devrait en principe être réalisé par l’Office des voiries et drainages, OVD.

Des sources proches de sa Direction générale, nous apprenons que les opérateurs télécoms auraient préféré ces mains inexpertes qui n’ont que des bêches et pioches comme outils de travail pour des raisons d’économies. Une situation qui créé de nombreux problèmes à la voirie urbaine. ” Il s’agit de la destruction méchante des biens communs qui ont coûté des millions de dollars au trésor public. ”, a lâché un passant en voyant l’équipe de Géopolis Hebdo.

Des quartiers entiers ne sont plus alimentés en eau potable, ni en électricité à cause de ces apprentis. Cas du quartier Masanga Mbila / Secteur Bel’Air, dans la commune de Mont-Ngafula, situé à l’Ouest de la capitale congolaise. En ville, la situation est plus qu’alarmante. En plus de servir des parkings illégaux pour certains automobilistes, les beaux troitoirs en pavés du boulevard du 30 juin sont détruits sans que personne ne les interpelle, ni n’en demande réparation. Des dalles sont enlevés sans être remis à l’endroit, occasionnant des accidents et la transformation des caniveaux en poubelles publiques.

La balle est dans le camp des autorités compétentes. Gouverner, c’est aussi rappeler à l’ordre et surtout, sanctionner les ennemis de Kinshasa Bopeto (Kinshasa propre), un programme initié par le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila Mbaka et qui vise à rendre la capitale de la RDC salubre en luttant contre  les poches noires, les nids-de-poule, les flaques d’eau, les immondices qui jonchent les avenues et principales artères de la capitale de la RDC.

Dieudonné Buanali

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