Dans cette édition, nous revenons sur quelques déclarations essentielles qui illustrent l’unanimité des analyses sur l’urgence d’une nouvelle approche et la mise en place des synergies entre les institutions, les entreprises et les populations pour que les décisions en cette matière soient non seulement techniquement inattaquables mais surtout consensuelles entre les parties prenantes . Les intelligences dans ce domaine doivent briller dans les anticipations et les planifications pour que la pression démographique galopante soit prise en Charge par des politiques publiques bien conçues . Ils se sont donnés le challenge de tout analyser , de joindre les nécessités des industriels du domaine et les responsables politiques dans le secteur de l’aménagement du territoire et l’érection des nouvelles villes .
Retour sur des fortes déclarations
Mme Thysia MUKUNA: que les PME progressent et se transforment en grandes entreprises. Au Congo, il se pose le problème de mieux paraître par certains jeunes débutants; tel ce jeune qui avait un projet de faire tourner le groupe électrogène avec de l’huile végétale en lieu et place du carburant et qui a consommer son 1er credit. L’entrepreneur doit savoir ce qu’il veut càd son objectif et tout faire pour l’atteindre. L’Etat doit aider, mieux faciliter cela par des lois qui permettent à ces entreprises d’évoluer. On doit relancer notre économie qui nous éviterait de dépendre de l’étranger.
Félly SAMUNA fondateur de Ingenious City : « l’entrepreneuriat des jeunes » l’idée a été toujours son leitmotiv. Il faut pousser des jeunes à être des créateurs d’emplois. Il s’est donné comme mission de former des jeunes et de leur permettre de démarrer leurs propres entreprises. Et ça, marche très bien. Les jeunes veulent entreprendre, il suffit tout simplement de leur tendre la main. Il conseille d’aller vers la rupture et demande aux sénateurs de prendre les choses en mains en dotant le pays des lois sur l’entrepreneuriat des jeunes
Jean Bamanisa dans son mot de clôture remercie le Sénat qui a accepté de loger la 6e édition, remercie le Chef de l’État pour sa présence à l’ouverture et le premier ministre pour sa présence à la clôture. IL souhaite voir toutes ces recommandations être portées par le gouvernement de la république pour la transformation de la ville de Kinshasa.
Nicolas KAZADI Ministre des Finances affirme que les provinces perçoivent des impôts et taxes. Il fait également savoir que les provinces ont l’autonomisation financière, chose qu’elles peinent à accomplir et fini toujours par se rabattre sur Kin. Aucune province poursuit-il dispose d’un budget capable de développer son entité. Beaucoup de provinces n’en disposent même pas.
Le PPP peuvent être mis en œuvre, mais il y a des préalables tel que la structuration des entreprises provinciales.
La capacité de gestion des finances publiques doit être renforcée.
L’argentier National soutient l’idée de la Caisse de péréquation telle que dit par Mr Jean Bamanisa Qui risque de se substituer aux organes provinciales; tout en préservant le le principe de la solidarité nationale, le renforcement des capacités des provinces permettra que ces fonds ne transitent et ne soient gérés par le service public dénommé Direction générale de la péréquation ;
Sénateur Patrick Lubala président du Panel: Kin a besoin d’argent pour se développer. Les bourgmestres sont réduits aux simples percepteurs ou collecteurs des taxes dans les marchés et la célébration des mariages. Ils ne peuvent rien pour répondre aux besoins ou aux problèmes auxquels font face leurs administrés, tout étant centré au niveau central. Cela représente une entorse grave de l’esprit et la lettre de la constitution. L’accès aux crédits n’est pas ouvert aux populations. Le PPP est un mode de financement des bâtiments publics. Le caucus propose une politique de proximité vers les populations. Créer une institution inter-provinciale pour booster le développement de nos provinces. Création d’une banque territoriale aux bénéfices des ETD
Tenge te Litho Ministre Provincial de l’Intérieur déclare adhérer à l’idée de Mr Bamanisa qui pense qu’il faut mettre en place une commission pour trouver solution à cette ambiguïté entre la ville de Kinshasa et le gouvernement de la république
Senateur Philibert MABAYA Président du Panel: la RDC a opté pour le mode de gouvernance dans le but de rapproché les administrés des administrateurs. Mais il existe un dualité entre le gouvernement central et l’exécutif provincial. Le cas de Kinshasa est plus flagrant où ce conflit des compétences sont très visibles. On assiste à l’intrusion du pouvoir dans la gestion de la ville. L’absence des conseils communaux, le chevauchement des pouvoirs. Ici il faut dire que le gouverneur de la ville a à son tour ravi les attributs du pouvoir des bourgmestres. Au niveau des affaires foncières l’on note la profanation des cimetières, la construction sur des égouts et autres places à usage public. Le démantèlement de la fiscalité locale affaiblie le gouvernement local, etc. L’assainissement de la ville fait problème faute des moyens, absence de contrôle de la part du gouverneur dans tout ce qui se passe les différentes communes. Pour sortir de cette situation : exiger le payement de toute taxe à la banque….
Jean N’SELE EKOFO doyen parmi les banquiers de la RDC: nous avons l’obligation de contribuer massivement à notre développement. Chaque année des milliers des jeunes deviennent des diplômés, que faisons-nous de ces jeunes, comment les utilisons-nous. L’aide étrangère ne résout pas l’entièreté de problème que nous avons, nous devons compter sur nos propres forces.
Les lauréats du concours de la 6ème édition d’Expobéton ont été primé. Le meilleur lauréat est celui de l’Ispt qui a reçu son prix des mains du chef du gouvernement SE Hon Sama LUKONDE il a mis en place une logette intelligente qui fonctionne de manière autonome même lorsque il y a coupure d’électricité, après rétablissement du courant, cette logette peut se déclencher de soi même pour alimenter la maison
Hon Senateur Rubuye: l’histoire de la ville de Kinshasa est une chronique de plans d’aménagement sans matérialisation. Le prêt à la création des micro-entreprises, l’entrepreneuriat de la jeunesse, etc. Pour capitaliser l’homme kinois, il faut créer une classe moyenne des jeunes kinois. Mettre en place des micro-entreprises industrielles. L’activité économique doit relancer la jeunesse. Lancement des entreprises de proximité, start-up, etc.
