Jamais un programme avec les institutions de Bretons Woods n’est allé jusque là depuis l’indépendance de la République démocratique du Congo. C’est pourquoi dans les milieux d’affaires et de finances on est attentif à ce que va donner cette revue car si elle est positive, elle va constituer un lieu de basculement vers une économie réformée, accessible aux standards internationaux. La finalisation de ce programme pour la première fois sera un socle pour l’arrivée des investissements importants car en crédibilité le pays aura gagné.
Mais on n’est pas encore là. Il faut tenir les rênes des réformes et de la bonne gouvernance pour mériter d’une cotation excellente. Au ministère des finances, on est plus que conscient de cette responsabilité. C’est pourquoi l’argentier national s’est donné les moyens pour présenter à l’opinion nationale et dans les sphères hautes le bilan de son action depuis trois ans avec l’intime conviction d’un travail bien fait, même si rien n’est parfait dans ce monde des chiffres.
Au cours d’un briefing organisé par le ministre de la communication et devant un parterre des journalistes, il a déployé son argumentaire et sa pleine lucidité pour étayer les grandes articulations des efforts pour maintenir les indicateurs macroéconomiques au vert, pour montrer les efforts réalisés sur la chaîne de la dépense et sur la chaîne de la recette. Pas facile de transmettre des informations mesurées dans un contexte pollué par des affaires de surfacturation.
Sans éluder la question Nicolas Kazadi a gardé le cap sur l’objectif de la sixième revue, sujet plus qu’important pour l’achever avant de revenir vers la fin sur cette question gonflée à merci et offerte en holocauste populaire. Dans les lignes qui suivent, les grandes articulations de son exposé portant sur les atouts de la gouvernance RDC pour mériter d’une note positive à l’issue de la sixième revue.
