Face à l’expansion alarmante de la Monkeypox en Afrique, les experts en santé nationaux et internationaux se réunissent dans la capitale congolaise Kinshasa du 11 au 13 avril 2024 pour élaborer la stratégie commune pour lutter contre cette maladie.
C’est le ministre de la santé le docteur Roger KAMBA qui a donné le coup d’envoi de travaux techniques qui dureront deux jours avant la rencontre de ministres de santé venus d’autres pays d’Afrique qui se tiendra samedi prochain pour la prise des engagements politique afin d’intensifier de façon globale la lutte contre le Mpox. Le ministre Roger KAMBA, qui a avant tout rappelé que la santé est parmi les 6 piliers du président Antoine-Félix Tshisekedi, a appelé les experts à travailler avec abnégation pour déboucher sur des conclusions qui vont favoriser une collaboration transfrontalière.
Cette réunion régionale d’urgence de haut niveau est organisée par Africa CDC avec l’appui des autres partenaires financiers et techniques du ministère de la santé. Elle connaitra également la participation samedi prochain des ministres de santé de 11 pays d’Afrique dont 7 sont déjà infectés par le Mpox.
Le Monkeypox aussi appelée variole du singe est une maladie virale rare, mais hautement contagieuse, qui a récemment fait son apparition en République Démocratique du Congo avant de traverser ses frontières pour toucher d’autres pays. De quoi susciter des inquiétudes croissantes parmi les populations dans différentes communautés.
Pour le seul mois de mars, la RDC a, selon le centre d’opération d’urgence de santé publique, enregistré 365 cas suspects et 14 décès. Ce qui porte à 3576 le nombre de cas suspects et 264 les décès notifiés depuis le mois de janvier de l’année en cours.
La Tshopo, le Kwango et Kinshasa figurent parmi les provinces les plus infectées selon l’OMS. La partie Est de la RDC connait un taux élevé de la transmission sexuelle dans les camps de réfugiés à cause de la guerre imposée à la République par les M23.
Don MOMAT
