Pour intensifier le plaidoyer, la CNRSC sollicite l’accompagnement des médiasComment vaincre une maladie qui semble s’éteindre au fil des années ? Les spécialistes de la santé publique savent que c’est lorsqu’une pathologie entre en veilleuse que le risque de résurgence est grand, la négligence et le laisser-aller ayant pris le dessus sur la vigilance qui est observée au moment de grands pics. La Trypanosomiase humaine africaine, qui va decrescendo depuis un peu plus de dix ans en RDC, pourrait voir sa courbe remonter si la vigilance est relâchée. C’est l’un des messages que la Coordination nationale de Renforcement du système communautaire (CNRSC) entend apporter aux Congolais et aux autorités du pays afin de se prémunir contre la Trypanosomiase humaine africaine (THA), largement connue sous le nom de maladie du sommeil.
Mercredi 18 octobre, la CNRSC a réuni les journalistes, sensibilisés à la lutte contre la THA afin qu’ils relancent le plaidoyer pour l’élimination totale de la maladie du sommeil dont la RDC est l’épicentre, portant à elle seule, 70 % du fardeau mondial. Cela veut dire que le Congo compte 70% des foyers de la THA au monde. Les professionnels des médias et la CNRSC se sont réunis dans les locaux du programme national de lutte contre la trypanosomiase humaine africaine (PNLTHA).
Les journalistes seront ainsi la courroie de transmission de l’information nécessaire auprès des autorités et des masses, principalement pour les zones touchées par cette pathologie. Selon les spécialistes, 22 des 26 provinces de la RDC sont des zones endémiques de la THA. Et les foyers ayant le plus grand nombre des malades sont le Grand Bandundu et le Grand Kasaï.
Patrick Ilunga
