Economie

Retombées de la mission économique RDC – Maroc : Concrétiser les relations économiques solides pour promouvoir les opportunités des affaires

 

La concrétisation des relations économiques solides et fiables, en vue de promouvoir les opportunités des affaires et des investissements entre la République démocratique du Congo et le Maroc, a été sollicitée lors du lancement de ce forum mission économique.  » En dépit des relations politiques et diplomatiques fortement considérées, il s’avère utile de concrétiser des relations sur le plan économique et commercial afin de permettre à la RDC et au Maroc de nouer des relations économiques solides et fiables pour promouvoir des opportunités des affaires et des investissements entre les deux pays  », a déclaré, le 15 mai dernier, à Kinshasa, Daniel Epembe, cheville ouvrière du ministère du Plan, à l’ouverture de la mission économique RDC – Maroc.

Selon le SG Epembe,  » cette mission économique de la délégation marocaine à Kinshasa, capitale de la RDC, est une opportunité pour les opérateurs économiques marocains d’explorer les opportunités des investissements dont regorge le pays dans les secteurs de l’agriculture, de l’ industrie, de la santé, de l’éducation et des infrastructures. Ceci en vue de favoriser le partenariat d’affaires et de promouvoir la coopération sud-sud conformément à la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi  ».

C’est dans ce cadre qu’une délégation s’est faite accompagnée par le Directeur de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI) du 27 février au 6 mars dernier afin d’explorer les opportunités des affaires du Maroc. A l’issue de cette mission, une prise des contacts a eu lieu avec la partie marocaine pour consolider les engagements pris de part et d’autre.

 » Aujourd’hui nous sommes ravis d’assister au couronnement des efforts consentis qui nous conduiront à un partenariat gagnant-gagnant entre nos deux pays pour le bien-être être de leurs populations respectives  », a-t-il dit.

A en croire M. Epembe, la RDC et le royaume du Maroc ont beaucoup à gagner dans la consolidation des relations économiques et commerciales, car la RDC a besoin de bénéficier de la technologie, de renforcement de capacités et de l’expertise dans le secteur d’industriel dont dispose le Maroc, a- t-il indiqué. De même, a-t-il poursuivi, le Maroc a nécessairement besoin des ressources et potentialités dont regorge la République démocratique du Congo. De son côté, l’ambassadeur du Maroc en RDC, a salué ce moment tant attendu pour nouer un partenariat d’affaires porteur.

 » Je profite de l’occasion pour remercier les intervenants aussi bien marocains que congolais des secteurs privé et public qui se sont déployés pour une nouvelle perspective et un nouveau partenariat entre les deux pays frères », a déclaré Rachid Agassim, diplomate Marocain.

Il sied de rappeler qu’une vingtaine d’investisseurs marocains ont effectué une mission économique à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo où l’Agence nationale pour la promotion des investissements, agence-conseil du gouvernement de la République et des exécutifs provinciaux en matière de climat des affaires et des investissements, leur a expliqué les potentialités économiques pouvant donner lieu à des investissements rentables et profitables aux populations congolaises.

Ce Forum économique tenu du 15 au 17 mai, a été organisé à l’initiative de l’ANAPI, en collaboration avec Nexia Fiducia et l’Ambassade de la RDC au Maroc qui entretient le flambeau des relations exemplaires et historiques entre le Royaume du Maroc et la RDC.

Avant leur retour au royaume chérifien, les convives de la République, émerveillés par les potentialités économiques de la RDC, ont été conviés à visiter dans la partie Est de la capitale la Zone économique spéciale de Maluku (Z.E.S.) où quelques entreprises bénéficiant de certaines facilités et avantages liés au code des investissements sont déjà installées dont Safir Ceramics et Pespi, y compris le chantier du bureau qui va abriter le guichet unique pour tous les services afin d’éviter les tracasseries souvent décriées et qui découragent parfois les investisseurs.

Dieudonné Buanali

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