Nous nous sommes approchés des décideurs, certains faits troublants peuvent être à l’origine de cette détermination du Gouvernement. D’abord le fait d’avoir attaqué le site qui n’avaient rien avoir avec cette revendication .D’abord l’attaque de l’Agence de la BCDC en emportant le coffre-fort, ce qui est une habitude des braqueurs ; la vandalisation et la destruction du bâtiment administratif, siège de la mémoire universitaire .
Ce qui est pire et grave, c’est d’avoir tenté d’attaquer le Centre des Recherches et d’Etudes Nucléaires de Kinshasa (CREN-K) et de mettre en danger non seulement les résidents du site universitaire mais de toute la ville de Kinshasa et ses environs, car il s’agit bel et bien d’un site nucléaire avec danger d’irradiation .Pour le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, on est au-delà d’une revendication estudiantine, car la question de sécurité est largement entamée.
Celle des étudiants qui seraient infiltrés par des personnes non autrement identifiées mais dont les revendications légitimes ou non sont les terreaux de la grande manipulation en vue de prévenir à un éventuel dérapage non récupérable. Le Gouvernement se donne les moyens d’organiser un nouvel accès après control.
Il vous souviendra que l’Université de Kinshasa (UNIKIN)a déjà eu plusieurs évacuations sous Mobutu en 1989 et sous Joseph Kabila à l’époque du Ministre Kutumisa, car la surpopulation dans le site universitaire mais surtout l’occupation des locaux, bureaux et chambres par des personnes non attitrées ,a fait de ce site universitaire, un lieu d’affluence de toutes les catégories. L’occasion est ainsi donnée à l’Autorité nationale de dégager des moyens pour permettre aux vrais étudiants de s’occuper de leur formation.
Georges Kisapindu
