Nommé par ordonnance présidentielle du 30 avril 2019 à la tête de la Société Nationale d’Assuarnaces (SONAS S.A.), Lucien Bonyeme ekofo avait inscrit, dès la prise du bâton de commandement, son mandat sur quatre (4) piliers essentiels : la restructuration de la SONAS et la redynamisation de ses activités, la remise à niveau du personnel afin de faire face à la concurennce après la fin du monopole dans le secteur, la lutte contre les antivaleurs et enfin, la maximisation des recettes qui passe par l’atteinte des assigantions budgétaires.
Aujourd’hui, les effets de sa mission déclinée lors de son discours d’installation se concrétise. Fini le paiement irrégulier et par délestage du salaire et des primes, fini le blocage des gratIfications après plus de 15 ans sans leur perception par les ayants-droits, fini encore les grèves à répétition, facteurs de démotivation du personnel.
De nos jours, un climat social propice à la relance de toutes les activités sur toute l’étendue du territoire national règne au sein de cette importante entreprise du portefeuille de l’État. Le paiement régulier de salaire est désormais respecté à travers les entités SONAS et au siège. Depuis l’avènement du duo Bonyeme-Badibanga, neuf (9) mois se sont écoulés et chaque le 23 ou 25 du mois, les agents de la SONAS reçoivent la totalité de leur salaire à la banque. Pour une première, après 18 ans à la SONAS, cadres et agents viennent de toucher leurs gratifications dont les travailleurs aiment appeler le ‘’13ème Moi’’.
Bonyeme Ekofo est dans le droit chemin et s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat, Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui consiste à améliorer la situation sociale des Congolais. Des actions qui ont poussé le banc syndical à affirmer haut et fort que » Le peuple d’abord » n’était pas seulement un slogan de campagne comme d’aucuns le pensent mais une réalité vivante particulièrement à la SONAS.
S’agissant du paiement des sinistres, le seuil a été revu à la hausse. Des sources proches de sa direction de communication, nous apprenons au moment où nous mettons sous presse information que le minimum d’indemnisations s’élève à 500 dollars américains (USD), payable aussi en Francs Congolais (CDF). Sans oublier qu’avec la concurrence accrue, le secteur a été libéralisé. A ce propos, des efforts innombrables et louables ont été fournis par le comité Bonyeme Ekofo pour améliorer les produits d’assurances et la prime d’assurances, quant à elle, a été revue à la baisse pour un véhicule qui coûtait jadis 217 USD. Actuellement, elle vaut 199 USD. Sans oublier la remise à niveau du personnel SONAS sur plusieurs aspects de formation dont le thème tourne essentiellement sur les produits d’assurances et les techniques de vente. Pour ainsi rajeunir certains postes de commandement, plusieurs cadres et agents ont été retraités afin de laisser la place à la génération montante et dynamique.
Le choix de l’actuel comité de gestion dirigé par le tandem Bonyeme Ekofo Lucien et Badibanga Bangula Gilbert tombe à point nommé. Dans la mesure où cette direction générale a su maintenir la SONAS comme leader des assurances en République Démocratique du Congo (RDC).
Dieudonné Buanali
