Le Ministre d’Etat en charge des Relations avec le parlement a été reçu jeudi 2 Août 2018 par le Président National du Mouvement pour la libération du Congo (MLC). Lisanga Bonganga et Jean-Pierre Bemba ont tablé sur l’unité de l’opposition en vue d’une grande de l’opposition aux prochaines élections. « Nous avons parlé de l’unité de l’opposition. Je pense que lui-même le Sénateur Jean-Pierre Bemba et le MLC ont lancé l’idée de l’unité de l’opposition, pour que l’opposition puisse avoir un candidat de consensus, un candidat commun » a fait savoir ce membre du gouvernement proche de l’opposition.
Lisanga Bonganga se dit par ailleurs favorable à la candidature de Jean-Pierre Bemba à l’élection présidentielle au regard de ses atouts « de ce côté-là, Jean-Pierre Bemba a tous les atouts. Au niveau de l’opposition, c’est le seul candidat qui est allé aux élections par deux fois : au 1er et au 2ème tour. Et pour l’expérience, il a été vice-président de la République. Je pense que c’est un candidat de valeur pour l’avenir de de pays », a affirmé Lisanga Bonganga.
Ministre au sein du gouvernement d’union nationale pour le compte de l’opposition, accepte de soutenir Jean-Pierre Bemba comme candidat de l’opposition à l’élection présidentielle de décembre prochain. «Je suis au gouvernement dans le cadre des accords, en tant qu’opposition. Donc, Jean-Pierre Bemba, Sénateur opposant, nous aussi, dans le cadre du Rassemblement au gouvernement comme opposants, nous faisons partie de la même famille politique opposition », se justifie-t-il.
Pendant que plusieurs opposants au sein du gouvernement Tshibala ont signé la charte du Front Commun pour le Congo (FCC), Jean-Pierre Lisanga lui, n’a pas mordu à l’hameçon de cette méga plateforme dont l’autorité morale est Joseph Kabila. Lisanga Bonganga avait justifié son refus d’adhérer au FCC par le fait qu’il est au gouvernement pour le compte de l’opposition et conformément à l’accord de la saint-sylvestre. Visiblement, Lisanga n’a pas voulu faire route ensemble avec les caciques de la Majorité présidentielle, même si il fait partie d’un gouvernement d’union nationale.
Théodore Ngandu
