Il a écourté ses vacances liées aux festivités de fin d’année pour se consacrer de nouveau totalement à son devoir. Il, c’est le ministre de l’Environnement et du Développement Durable de la République Démocratique du Congo (RDC). Claude Nyamugabo Bazibuhe a tenu, mardi 07 janvier dernier, la première réunion de travail de l’année 2020 avec tous les directeurs des services d’assiette de son ministère. Décrétée « année de l’action » par le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de son premier discours sur l’état de la nation devant le parlement réuni en Congrès, voici venue l’occasion de faire réellement de ce secteurs un ministère d’assiettes. Dans cette même journée, le ministre a échangé avec l’ambassadeur d’Italie en RDC et le ministre provincial de l’Environnement du Tanganyika, Jules Lwamba, autour des questions urgentes du secteur.
Claude Nyamugabo entend ménager aucun effort dans l’atteinte du budget annuel qui, du reste, est très ambitieux. 117 milliards de Francs congolais (CDF) est la somme assignée pour ce ministère cette année.
Peu avant cette réunion, le patron de l’Environnement a échangé avec l’ambassadeur d’Italie en RDC, Luca Attanasio. Au menu de leurs discussions, les deux hommes d’Etat ont abordé les enjeux autour de l’économie verte qui, aujourd’hui, alimente les questions majeures du développement durable. Des résolutions sont prises, premièrement dans l’optique de faire avancer les accords environnementaux entre les deux pays en vue de booster les actions sur terrain.
Pas de repos pour Maître Claude Nyamugabo qui a aussi reçu le ministre provincial du Tanganyika en charge de l’Agriculture, pêche, élevage, de l’environnement et du développement durable, Jules Lwamba, avec qui ils ont abordé les questions en rapport avec la gestion de la faune et de la flore ainsi que la problématique de l’exploitation forestière.
A propos de la faune, Jules Lwamba a fait l’état des lieux des difficultés auxquels ce secteur fait face avec l’envahissement des animaux, notamment les éléphants qui quittent leur écosystème pour venir perturber ainsi la vie des paisibles citoyens.
Toujours déterminé à répondre aux préoccupations qui concernent son domaine, Maître Claude Nyamugabo a réagi positivement aux attentes de son interlocuteur et promet d’impliquer l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) pour que cette situation soit vite inscrite au passé.
Carmel Kibaka
