Politique

Front Commun pour le Congo : Les gouverneurs de provinces signent la charte du regroupement

La quasi-totalité des gouverneurs de provinces de la République Démocratique du Congo ont apposé ce hier mercredi, au salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa, leurs signatures au bas de la charte fondatrice du Front Commun pour le Congo. Présidée par le Directeur de cabinet du Président de la République en personne, Néhémie Mwilanya, ce mercredi 1er août 2018, la cérémonie de signature de la charte constitutive du Front Commun pour le Congo (FCC) par les gouverneurs de provinces.

Tous étaient présents au salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa, à l’exception de Jacques Mbadu du Kongo central, décédé le 19 juillet dernier, ceux-ci ont signé, chacun à son tour, ce document d’adhésion à cette nouvelle structure politique initiée par le Chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila. Premier à se jeter dans l’arène : André Kimbuta Yango, gouverneur de la ville-province de Kinshasa.

Prenant la parole, le président de la séance, Me Néhémie Mwilanya, a réaffirmé que ce regroupement est un appel du président Joseph Kabila à la révolution de la conscience des Congolais sur leur perception de prioriser le Congo, malgré sa fragilité. « Le Congo est au centre de plusieurs convoitises, bousculé tous les jours au niveau de son intégrité territoriale et de sa souveraineté, alors que ses propres fils ont été régulièrement sollicités pour servir de cinquième colonne à ses déstabilisateurs », a-t-il fait savoir.
Puis d’ajouter : « le projet Front Commun pour le Congo, ce n’est donc pas un projet pour des hommes et des femmes irréprochables. C’est un projet des hommes et femmes qui ont pris conscience de la nécessité de se lever et de pouvoir changer de cap en ce qui concerne l’agir individuel et collectif », a lâché le chef de cabinet du Président Kabila avant d’ajouter, « Ceux qui ont levé l’option de démontrer leur amour pour le Congo beaucoup plus par les actes maintenant que par les paroles. Ceux qui ont conscience du tort qu’ils ont causé à leur pays et qui ont décidé réellement de se mettre au service de la reconstruction de ce même pays ».
D’après Me Néhémie Mwilanya, le FCC apporte un nouveau projet basé d’abord sur le changement de mentalité parce qu’il s’agit, précise-t-il de se mobiliser non plus pour soi-même, pour ses intérêts souvent partisans, mais plutôt d’aller au-delà de ces intérêts partisans pour réellement se mobiliser pour le Congo.

« Au bout de cette charte, vous souscrirez à l’engagement d’apporter ce message à notre peuple. De pouvoir solliciter ses suffrages pour qu’au terme des élections qui pointent à l’horizon, nous ayons une grande majorité parlementaire et également un chef d’Etat qui aura une réelle assise nationale pour pouvoir gouverner avec sa majorité implémentée des réformes qui devront transformer radicalement la société congolaise et lui conférer le respect qui lui est dû en Afrique et dans le monde ».

Tout en souhaitant la bienvenue aux nouveaux adhérents au FCC, le directeur de cabinet du Chef de l’Etat les a appelés au renouvellement de l’intelligence et à prêcher par les actes que par les paroles.
Lancée depuis le 1er juillet dernier, la signature de la charte du Front Commun pour le Congo a connu l’adhésion des plusieurs personnalités tant politiques que celles issues de la société civile congolaise ayant comme ambition de maximiser les chances de gagner les prochaines élections en commençant par la présidentielle dont le candidat proposé serait soutenu par tous les signataires.

Patrick Ilunga

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