Cette avenue est devenue le symbole de Kinshasa délabrée. L’avenue de l’Université qui grouille un monde fou compte d’innombrables trous et nids de poule. Ajouter à cela, les immondices qui achèvent de donner à la ville une image de ville poubelle. De fait, rouler sur cette chaussée relève du parcours de combattant. Désolant pour les usagers de cette voie qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Le moins que l’ont puisse dire est qu’à la vue de cette avenue, nous éprouvons une sensation étrange. L‘avenue de l’Université affiche une image de délabrement assez avancé. Et le hic est que, cela n’émeut presque plus les autorités. C’est en tous cas ce que pensent les usagers de cette route. Lundi 29 Mai, quand l’équipe de Géopolis Hebdo descend sur le lieu pour y interroger ceux qui empruntent cette voie, généralement habitants de la commune de Makala et Ngaba, la réponse fuse, pour eux, l’Avenue de l’Université qui est la principale voie qui va du rond-point Ngaba jusqu’au boulevard Lumumba ne devrait pas se retrouver dans cet état. Aujourd’hui, à la faveur de fortes pluies et à une mauvaise canalisation d’eau, tous les caniveaux sont bouchés et les eaux qui passent par la chaussée ont quasiment détruit le bitume.
Comme si cela ne suffisait pas, les habitants de ce coin qui n’ont pas trouvé des endroits pour déverser leurs déchets, les abandonnent sur la voie publique : conséquence les ordures bouchent les tranchées et salissent cette artère.
Les trous, devenus nombreux empêchent les taxi-bus de passer. Seuls continuent leur trafic, les motos surnommés Wewa. Les piétons quant à eux, s’obligent à une fatigante marche à pied avant de prendre un taxi pour les amener à leur destination. Les chauffeurs des taxis eux préfèrent dévier en prenant la route de By-Pass dans le but de protéger leurs véhicules a déclaré Monsieur Hody Dema conducteur.
Pour la majorité des personnes interrogées, le gouvernement se doit de réhabiliter aussitôt que possible cette route afin de faciliter la circulation piétonne et des automobile comme auparavant. Un vœu des riverains qui risque d’attendre encore longtemps.
Rosette MUINAMINAYI/IFASIC
