Société

Situation à l’Unikin : Gilbert Kankonde : « L’identification de vrais étudiants doit s’achever dans un bref délai »

Comme annoncée par les autorités gouvernementales, l’opération de déguerpissement s’est poursuivie jusque hier jeudi 9 janvier 2019, mais cette fois-ci avec une fouille systématique des chambres des étudiants où trois armes à feu ont été découvertes. Le travail d’identification des étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) sera fait dans un délai relativement court pour permettre aux « vrais étudiants » de retourner aux études, a assuré mercredi 8 janvier le vice-premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Gilbert Kankonde. Il s’adressait ainsi à la presse à l’issue d’une réunion de sécurité élargie au ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire et au comité de gestion de l’UNIKIN, rapporte radiookapi.net.

« Les faits sont graves ! Nous savons que sur le site universitaire, il n’y a pas que des étudiants. Je m’adresse d’abord aux étudiants. Nos enfants doivent savoir que tout ce que nous recherchons, c’est leur bien. Et pour l’instant, c’est de leur permettre d’étudier dans de bonnes conditions. Et pour séparer les bons grains, de l’ivraie afin de permettre à nos différents services d’identifier et de savoir qui est étudiant et qui ne l’est pas », a expliqué Gilbert Kankonde.

Cette identification va se faire de manière la plus rapide possible, a-t-il poursuivi, « pour permette de revenir et de continuer leurs activités académiques ».

Les étudiants évacuent déjà les résidences universitaires, en exécution de la décision du gouvernement, qui a suspendu les activités universitaires à la suite de récentes troupes à l’UNIKIN.
Gilbert Kankonde a par ailleurs invité les étudiants à ne pas considérer cela comme une fermeture définitive de l’Université. « Nous savons qu’il y en a qui sont encore en pleine session d’examens, qu’ils n’interprètent pas cette mesure là comme étant une fermeture de l’Université », a-t-il assuré.

Pour rappel, les étudiants de l’Université de Kinshasa ont manifesté lundi 6 janvier contre l’augmentation des frais académiques à l’issue d’une réunion du comité des partenaires. Cette manifestation qui a dégénéré s’est soldée par des actes de vandalisme et des pillages de certains bureaux sur le site universitaire.

Théodore Ngandu

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