Politique

Tripartite CENI-CNSA- Gouvernement : Henri Mova et Alexis Thambwe fixent l’opinion

Aux travaux de la Tripartite Coordonné par Joseph Olenghankoy Président du CNSA, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur et Sécurité, a exposé devant le participants sur la sécurisation du processus et a démontré sa complexité. De son côté le Ministre de Justice, Alexis Thambwe Mwamba, a également exposé vigoureusement aux mêmes travaux au sujet de la libération des prisonniers politiques et d’opinion. C’était le lundi 16 juillet dernier, à l’immeuble territorial.

Pour Henri Mova Sakanyi, « les élections, ce n’est pas seulement aller dans l’urne, mais il y a aussi d’autres facteurs importants à ne pas négliger. Pour illustrer son propos, le Vice-premier ministre a pris le cas d’un tremblement de terre qui surviendrait le jour du vote. Et dans ce cas, il n’y aura pas logiquement élections, selon lui.

‘’ Je prends un cas extrême qui n’aura peut-être pas lieu, mais nous sommes dans l’obligation de penser l’impensable donc ce qui peut arriver demain’’, a-t-il souligné.

Autre facteur, c’est la sécurisation des différents bureaux de vote que la CENI installera partout dans le pays. Et là, le ministre de l’Intérieur a fait savoir qu’il y a la nécessité de former très rapidement des nouveaux policiers afin de répondre à l’exigence de la loi qui voudrait à ce qu’il y ait au moins deux policiers par bureaux de vote.

Le membre du Gouvernement a également souligné en dehors de la mission régalienne de la police, les tâches que cette dernière devra accomplir tout au long de ce processus. Il s’agit entre autres de sécuriser la CENI et son personnel ; de sécuriser la campagne électorale ainsi que les candidats ; d’assurer la garde des centres de vote et dépouiller les résultats.

Prenant la parole à son tour à la Tripartite, le Ministre de la justice et garde des sceaux, Alexis Thambwe Mwamba, est intervenu sur la délicate question de la décrispation politique, dans son volet de libération des prisonniers politiques et d’opinion.

Concernant les cas de Franck Diongo, Jean Claude Muyambo et Eugene Diomi Ndogala, Thambue Mwamba a déclaré que ces derniers ne sont pas des prisonniers politiques, mais plutôt de droit commun.

« Franck Diongo, c’est un voyou parce que comment comprendre quelqu’un qui a la qualité de député national, séquestre dans sa maison deux agents de l’ordre, en l’occurrence des gardes républicains, il les met à nu, les fait tabasser et fracture le bras de l’un d’eux. Mais la peine qu’il a eu de 5 ans, la Cour a été est plus que compréhensible’’, a dit Alexis Thambwe Mwamba.

Pour lui c’est une sanction clémente. Diongo aurait dû mériter plus que ça. « On aurait pu lui coller l’association des malfaiteurs parce qu’en réalité c’était l’association des malfaiteurs, parce qu’ils étaient nombreux pour attaquer ces gardes républicains ». Le garde de seaux fait remarquer d’ailleurs que le président du MLP méritait au minimum 20 ans de prison. « S’Il a eu 5 ans, il a eu une sacrée chance » a poursuivi le ministre de la justice.

‘’Et si on le libère aujourd’hui quelle sera réaction des militaires ? Ils vont pouvoir dire que si la justice ne peut pas nous protéger alors on va régler nos comptes. Je ne pense pas que c’est ça mon souhait à ce niveau. Je voudrais clôturer ce dossier de Diongo, « il ne sera pas libre », conclut-il.

                                                                                         Blandine Bampala

 

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