Politique

Vers la mise en œuvre d’un plan national de protection civile

Le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité a présidé une importante réunion en fin d’après-midi le mercredi 11 juillet. Etaient rassemblés autour d’Henri Mova Sakanyi, les responsables de la Police nationale congolaise (PNC), des humanitaires et la société civile pour la prévention des risques et des catastrophes. Au menu des échanges, la nécessité d’un Plan national d’intervention de protection civile. La philosophie d’Henri Mova est avant tout rationnelle et simple : « Au lieu de filmer avec son smartphone des scènes dramatiques, il faut plutôt développer des capacités d’intervention. Car la vie est plus importante que la vidéo qui fera le buzz sur les réseaux sociaux. Bien de vies pourraient être sauvées par des gestes de ceux qui ont la connaissance de techniques d’intervention, de secourisme, de premiers soins, de déplacement et de transport des sinistrés ».

La réunion avec le Vice-premier ministre était une sorte de sensibilisation pour que policiers, humanitaires et secouristes prennent conscience des défis posés par les situations humanitaires et les situations d’urgence.

A Kinshasa, il n’est pas rare, en effet, d’observer de tendances à l’inaction dans le chef de ceux qui peuvent secourir ceux qui sont en détresse (accidentés et sinistrés des catastrophes naturelles). Ici, l’idée d’Henri Mova est d’amener non seulement les humanitaires à des actions positives en cas de nécessité, mais aussi de les convaincre qu’ils peuvent aussi être des courroies de transmission pour partager leurs connaissances avec le plus grand nombre des congolais. Ces humanitaires qui ont le moyens d’influer sur le comportement des autres ont été sensibilisés quant à ce. A eux désormais le tour d’éduquer leurs concitoyens au bon geste à avoir afin de limiter les dangers durant une catastrophe.

Présents lors des échanges avec le Vice-premier ministre, les animateurs de la société civile pour la prévention des risques et des catastrophes se sont dits satisfaits de l’engagement de Mova Sakanyi. Ils ont plaidé devant le numéro 1 de l’Intérieur pour que celui-ci les accompagner en vue d’aplanir les écueils vers la reconnaissance juridique de la Plateforme nationale pour la protection civile.

                                                                                                                         Patrick Ilunga

 

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