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Ceinture de Fatshi pour la valeur ajoutée nationale : Les hommes clés du Président pour un mandat à ancrage social

Le deuxième mandat sera économique et social ou ne sera pas car du rêve partagé par des millions des congolais, il faut désormais passer au destin solidaire et au changement espéré. Sur quoi le président doit-il compter pour apporter un peu plus de contenu à sa démarche politique ? Le temps des conjectures est passé, le temps des calculs de positionnement est aussi passé. Il est venu celui de l’action concrète qui est de donner corps aux réformes en cours. Trois questions se posent à savoir : comment augmenter les ressources de l’État ? À quels secteurs clés les affecter ? Comment se rassurer de l’exécution parfaite de ces projets tout en combattant le coulage, la corruption et le détournement de ces fonds ?

En répondant à ces questions, la haute autorité du pays va trouver le fil d’Ariane pour un décollage de ce pays qui a longtemps stagné dans l’univers des potentialités. Il n’y a pas de miracle sans effort et ici il s’agit d’identifier les hommes sur qui il peut compter pour construire son armée des chevaliers, ceux qui ont fait montre de courage et de détermination. Aujourd’hui ils travaillent en ordre dispersé, parfois même les uns contre les autres et pourtant ils ont une puissance contenue et une synergie à trouver. Ils ne sont pas au gouvernement, je les vois dans les structures et établissements divers. Ils sont jeunes mais expérimentés, ils ont du caractère et n’ont pas peur des renverser des citadelles de corruption et des réseaux maffieux qui ont pris en otage l’économie du pays. Ils sont sans doute nombreux que notre analyse ne saura épuiser dans ce cadre, mais ceux qui sont cités, représentent l’échantillon des hommes clés qui doivent agir pour que des terres, sorte la matérialité de la vision partagée d’un Congo fort et prospère.

Il y a d’abord ceux qui doivent secouer le cocotier pour que tombent tous les fruits pourris :

Jules Alingete

L’inspecteur principal chef de service de l’IGF est parvenu en quelques années à briser le mythe des intouchables et la culture des biens sans maître qu’étaient devenus les fonds publics et les biens de l’État. En mettant en place des contrôles en amont et en aval, il a mis la borne à l’inconscience d’État qui survivait dans les entreprises et qui avait fait de ses structures, des terrains de chasse pour prédateurs en mal d’enrichissements. Son travail a remis les choses en place en faisant revenir la peur du gendarme dans la gestion publique. Il est sans doute un homme complexe qu’il est difficile de saisir, mais il est l’une des forces humaines révélées par le pouvoir de Félix Tshisekedi à qui il voue une loyauté de soldat. S’il trouve l’équilibre entre le contrôle dans les entreprises et le respect des règles de performance de ces entreprises, il franchira le cap de l’époque actuelle .

Jimmy Munganga Ngwanka

Le Premier président de la Cour des Comptes n’est sans doute pas très médiatique, mais il a fait preuve en quelques mois, d’une détermination sans précédent en donnant à la cour des comptes les raisons de se lever pour accomplir ses missions restées en veilleuse depuis des décennies. En demandant que les magistrats prêtent serment, que les comptables d’État s’alignent sur les nouveaux standards, en convoquant des intouchables dans ses offices, il a montré une volonté de fer de sortir des sentiers bâtis par la prédation où les dessous de table faisaient office des décisions. Très conscient de l’enjeu, il est certainement parmi les plus regardants dans le respect des normes de gestion. Il suffit de lire le dernier rapport de la cour des comptes où cette dernière a mis en lumière les dépassements budgétaires des institutions. Il est aujourd’hui au cœur d’un changement de fonds dans cette institution. Que la cour des comptes fustige le fait que les dépenses de l’État sont en majorité faites en mode d’urgence est une indication de son indépendance et de sa valeur contenue. Elle doit arriver à des sanctions pour consolider son emprise sur la conscience des gestionnaires qui savent désormais que le maître est de retour, à savoir, l’État.
Ceux qui doivent élargir l’assiette et bousculer les détenteurs des faux droits.

 

 

 

 

 

Guy Robert Lukama

Il est à l’origine un banquier avec une visionclaire sur les proportions et les flux financiers. Passé dans le secteur minier, il a travaillé de longues années avec les internationaux au niveau de Anglo American dans l’est du pays. Homme de grande concentration, il ne perd pas son temps sur les futilités. Il se positionne comme un soldat de la république pour reprendre les moyens perdus de cette république, moyens cédés dans un moment de faiblesse et accentué par une cupidité partagée à l’époque. Guy Robert est président du Conseil d’administration de la Gécamines. Il porte le combat de restituer à la Gécamines son patrimoine industriel et de lui permettre de participer en tant que patrimoine de l’État à la production des minerais. La Gécamines sera sous la houlette de cet homme déterminé, un holdings qui va étendre ses tentacules dans le nouvel espace industriel de la RD Congo. Son travail est essentiel dans le retour d’un Congo puissant possédant des moyens personnels de production de richesse. Conscient de cette mission, l’homme est discret, accordant aucune interview, mais portant sur lui le fardeau de cette tâche essentielle.

 

Miguel Katemb Kashal

Le Directeur Général de l’ARSP escertainemen dans le dispositif, le plus avancé des soldats économiques, situé au front même du combat économique là où le Congolais doit gagner son espace: la sous-traitance. Il est un courageux qui a su trouver les voies qui mènent au dossier des intouchables, dossier des hommes puissants qui ont pris le parc industriel en otage malgré les dispositions légales qui imposent aux sociétés mères de concéder la sous -traitance aux nationaux. Le patron de l’ARSP a commencé par le plus difficile, par les compagnies multinationales dont la puissance financière est sans pareille. Sans tergiverser, il est en train de démanteler des systèmes puissants de fraude à la loi. Les résultats sont palpables et le chemin tracé va devenir un boulevard de concorde et de prospérité.
Il y aussi ceux qui doivent activer la volonté d ‘entreprendre des jeunes congolais


 

Pascal Tchelo

Le Directeur Général de l’Aprocm est un cadre déterminé. Il est à la tête de l’agence de promotion de la classe moyenne. Comment permettre à une classe moyenne de se constituer pour construire ce marché de consommation interne ? Comment permettre aux circuits économiques d’impacter les éléments nécessaires à une appropriation locale ? Pascal Tchelo est un fournisseur des données, seuls éléments qui puissent nourrir la conviction à la décision. La classe moyenne est absente, sinon pas encore structurée, il lui faut un travail de consolidation par des décisions appropriées. Ces décisions sont appuyées grâce aux statistiques de l’Aprocm qui patrouille la société et qui lui donne des informations réelles sur les tendances et sur les besoins réelles des ménages. Ce travail demande de la détermination et sera un jour le socle d’une société consciente et prospère.

 

Joseph Mbuyi

Il est le Directeur Général du fonds spécial pour la promotion de l’emploi des jeunes. Il est au cœur de l’enjeu principal : l’emploi des Congolais où le taux de chômage dépasse les 80 %. Comment dans un pays comme la RD Congo trouver des mécanismes qui permettent à la population de vivre du travail ennoblissant ? En préparant les jeunes à l’entrepreneuriat et en leur dotant des capacités morales de résilience, Joseph Mbuyi travaille à la qualification des ressources humaines, à l’activation de l’espoir et surtout à l’acquisition par les jeunes d’une culture de l’entrepreneuriat. Il reste fidèle aux valeurs inscrites dans la dynamique du fonds et il a démontré un grand courage en demandant aux institutions de consommer les produits fabriqués localement pour encourager les entrepreneurs Congolais. Il reste à doter cette structure des ressources financières pour son implémentation dans le pays. Auprès des jeunes cette initiative est perçue comme une bouée de sauvetage car l’espoir de construire leur vie ici au pays s’amenuisait énormément.

 

 

 

Paul Mabolia

Directeur Général du cadastre minier, il détient les clés du coffre fort national des ressources minérales. Les premières décisions qu’il a prises dans le secteur l’ont aligné rapidement dans cette ceinture de valeur ajoutée. Il a décidé de retirer tous les permis détenus par des personnes physiques et de n’appliquer que la loi dans le secteur. Cette décision est en train d’assainir les différents périmètres pour que des sociétés normalement constituées puissent seules avoir accès à des ressources minières. Le CAMI est aujourd’hui un dispositif essentiel dans les prétentions du Congo de jouer le rôle de pays solution. Paul Mabolia qui a fait le tour des plusieurs structures dans le secteur minier est ce cadre ancien de la Gécamines à Bruxelles, revenu au pays dans le projet Promines. Conseiller par excellence du Gouvernement dans le domaine du droit minier, il est de ceux qui connaissent la vraie dimension des réserves du pays.

Toutes ces personnalités possèdent entre leurs mains le secret de la production de la valeur ajoutée des ressources. Il ne leur reste que de construire des passerelles de collaboration, chacune renforçant l’autre des les zones à faiblesse acceptée.
Demain le Congo de Fatshi Béton leur sera reconnaissant.

Geopolis Hebdo

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