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Dans l’expectative de l’érection du campus de l’INA : Le professeur André Yoka pour une rumba avec des notes à déchiffrer

Au cours d’une entrevue avec certains artisans de la plume, le Directeur Général de l’Institut National des Arts (INA) a brossé le bilan de l’exercice 2017 de son institution et présenté les perspectives d’avenir. Tirant parti de l’opportunité qui s’est ouverte, le professeur s’est autorisé en même temps le devoir de faire  un état des lieux de l’inscription de la rumba au patrimoine culturel mondial.

A ce sujet, Yoka Lye évoque la fierté qui l’anime de voir émerger parmi les grandes pointures du domaine musical mondial, jusqu’à être l’objet d’une salve d’éloges de la part de la RFI, les étudiants formés à l’Institut National des Arts.

‘’Ce qui veut dire que nos produits sont appréciés par le public partout où ils passent’’, pousse-t-il à l’extrême sa fierté avant d’ajouter :’’Nous avons toutes les musiques à l’INA : traditionnelle, classique, jazz, la rumba, le chœur et autres’’

Dans son souci de faire mieux, le numéro un de l’INA émet le vœu de voir la musique congolaise, qui fait partie de notre unité culturelle et qui est longtemps restée orale, être lue sur la même table de solfège que toutes les autres.

‘’C’est pourquoi notre innovation est d’avoir transcrit la rumba sous forme de note à déchiffrer’’, a-t-il précisé comme dans un battement de mesure en accord avec le Ministère de la Culture et des Arts.

Le formateur des artistes a ensuite évoqué la répercussion de l’art sur la paix.

« Nous sommes l’un des Instituts les plus en paix. A titre de rappel, l’année 2017 a été mouvementée dans les institutions universitaires à Kinshasa, mais l’INA a été toujours en paix et au travail puisque notre vocation est la science et l’art au service de la paix’’, a-t-il souligné avant de parler de sa joie en double lien avec le cinquantenaire de l’INA qu’ils ont dernièrement célébré avec fastes et le projet de l’érection très prochaine d’un campus pour l’Institut National des Arts.

‘’Je suis content que nous l’ayons fêté à notre juste mesure, mais avec beaucoup d’enthousiasme. Comme une chance ne vient jamais seule, la Chine a promis de construire le Campus de l’INA.

Le 10 décembre dernier, il y a eu un accord qui est passé entre la République Démocratique du Congo et la Chine, prévoyant notamment un financement joint à l’octroi d’un bon lot d’équipements et d’instruments de musique. Et puis, nous avons eu d’autres dons des particuliers. Je dois ici affirmer que l’année a été bonne », se félicite le professeur qui confirme :

‘’En 2018, notre souci majeur, c’est le Campus. La Chine nous promet de commencer les travaux incessamment. Le site trouvé est en face du Palais du peuple, derrière la tribune’’, affirme-t-il.

Yoka Lye ajoute que le défi de l’INA est d’installer aussi le 3e  cycle pour les trois sections : musique, animation culturelle et art dramatique.

Saint-Germain Ebengo

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