Il y a quelques jours ils se sont prononcés pour un engagement en vue d’obtenir un consensus électoral en proposant un schéma de sortie de crise. Entre temps il y a eu des marches et des mémos déposés à différents endroits.
Malgré toute cette activité de grande portée symbolique et respectueuse des principes démocratiques le malaise lui ne s’est pas volatilisé, il est par contre perceptible davantage estime Delly Sesanga l’un des portes paroles du groupe des douze, le treizième ayant retiré sa participation. Ils ont décidé de rencontrer les grandes personnalités de la république.
Au jour où nous mettons sous presse nous avons appris qu’ils ont été reçu par le chef de l’état Félix Antoine Tshisekedi, par Jean pierre Bemba le président du MLC et s’apprêtent à être reçus par les autres leaders et chefs d’institution. A mi-parcours des audiences Delly Sessanga que nous avons approchés à fait le point sur cette démarche.
Le président de l’envol signe et persiste en disant qu’il est plus que convaincu de la nécessité de ce consensus comme préalable à l’organisation d’un scrutin apaisé en 2023. Selon l’élu de Lwiza il se dégage des rencontres effectuées jusque-là une trilogie dans l’analyse de la situation. Tous sont unanimes que le pays connaît une crise, que le pays est ainsi bloqué et que la classe dirigeante est divisée. De cette analyse partagée il se dégage une nécessité de trouver une voie de sortie.
D’ailleurs affirme Delly Sesanga, les manifestations organisées la semaine dernière ont montré la tension qui est dans la population et dans le pays. Au-delà de ce tableau a-t-il ajoute, c’est l’expression d’une attente populaire de voir le pays revenir à la normale et garantir la tenue des élections effectivement démocratiques, libres et transparentes en 2023. Pour le groupe des douze et c’est une innovation selon le président de l’envol, l’attente du peuple a besoin d’obtenir une forme adéquate. C’est pour ce faire que l’initiative du groupe de douze va contribuer à la mise en place des règles et se contribuer à la redéfinition des autres
Dans une claire vision et tenant compte des pesanteurs qui freinent l’élan du consensus Delly Sessange espère de toute force que le consensus recherché puisse s’émanciper de la revendication constate de la classe politique de vouloir partager le pouvoir avant d’aller aux élections. Cela est possible renchérit l’homme de l’appel, si on renforce l’indépendance de la CENI, pour qu’elle soit à même de garantir la bonne tenue des élections. La CENI doit devenir une forme de notaire et non une fabrique des résultats.
Robert Tanzey
