Il est intéressant pour les observateurs de la politique nationale de souligner les forts propos tenus par Félix Tshisekedi dans son discours s’agissant de la question relative aux hydrocarbures. Ce sujet était au centre d’une vaine polémique au point que le ministre Didier Budimbu a fait l’objet d’une campagne de dénigrement et surtout des attaques ciblées depuis qu’il avait mené l’opération des appels d’offres sur les blocs pétroliers.
Revenant sur cette question, le chef de l l’État a coupé court en déclarant que notre pays est déterminé à se hisser au rang de grand producteur en Afrique. Au président de continuer que pour y arriver, il entend autonomiser le secteur. Il a confirmé que les actes posés par son ministre, à savoir, l’appel d’offres et la
signature des deux contrats de partage de production relevaient de cette stratégie nationale mentionnée plus haut.
Le président a rappelé l’imminence de la signature des trois bassins côtiers. A cela s’ajouté la signature et la publication du plan directeur pour la consommation du GPL. Toujours dans cette perspective de faire du Congo un grand producteur le président a validé les actions menées par Didier Budimbu comme le dégazage du Golf de Kabuno, dans le lac Kivu, l’amélioration de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers et gaziers. C’est pour ce faire que des signatures furent signées entre la Sonangol et la Sonahydroc pour la mise en d’une plateforme technique et opérationnelle pour mettre ces
opérateurs à l’abri des pénuries des produits pétroliers. Cela est sans doute passée inaperçue, mais a constitué néanmoins une avancée majeure notamment l’acquisition par contrat du marquage moléculaire des produits pétroliers. Ces politiques furent menées par le Ministre Budimbu avec maestria malgré des incompréhensions dues à la forte opposition de certains milieux décidées de barrer la route à la RD Congo d’entrer dans le cercle des pays producteurs.
Robert Tanzey
