Economie

En marge de l’Alternative Mining Indaba : TFM a présenté les trois pivots de son ambitieux programme environnemental

‘’ Toutes mes félicitations à TFM pour le programme qu’il met en œuvre. Son cahier des charges touche à tous les secteurs de base de la vie des communautés ‘’. Ces propos sont ceux du ministre provincial des Mines, plan, industrie, petites et moyennes entreprises de la province du Maniema, M. Maurice Makangila Morisho, tenus au terme de la présentation que Tenke Fungurume Mining a faite de son programme environnemental et de son cahier de charges à la conférence annuelle Alternative Mining Indaba. Cette année, Alternative Mining Indaba a été organisé, du 12 au 13 octobre derniers, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, par l’Observatoire des ressources naturelles et des droits des communautés en Afrique australe (SARW), sous le thème évocateur : ‘’ Gestion des impacts environnementaux de l’exploitation minière dans le contexte de la lutte contre le changement climatique ‘’. TFM y a pris part aux côtés d’autres miniers du pays, dont la Sakima, opérant dans l’Est du pays, et Rwashi Mining, basé dans la capitale cuprifère.

La conférence a connu une audience variée, comprenant les autorités gouvernementales et coutumières de la province du Haut-Katanga ainsi que du pays, des organisations de la société civile et de la presse.

C’est dans ce décor que TFM a présenté son expérience dans la gestion environnementale. ‘’ Nous sommes leader dans la protection de l’environnement en RDC. Suite à notre performance exceptionnelle en gestion environnementale, nous sommes certifiés ISO 14001 ‘’, a fait remarquer, d’entrée de jeu, l’ingénieur Freddie Mukalay. Le Directeur du service de gestion environnementale de TFM n’a pas manqué de rappeler que TFM est l’initiateur de la conférence sur la flore du cuivre en 2018. Celle-ci visait à vulgariser, à l’intention des exploitants miniers opérant dans la Ceinture du cuivre, les bonnes pratiques en matière de protection de cette flore endémique.

Pour mieux structurer son action de gestion environnementale, a-t-il renchéri, TFM a mis en place un programme environnemental ambitieux consistant en un système qui veille sur tous les aspects environnementaux liés à ses opérations, avec comme avantage la garantie de la conformité aux exigences légales, l’anticipation des risques et la possibilité d’identifier les opportunités d’amélioration continue. Les trois pivots de ce système sont la biodiversité, l’atténuation et la surveillance.
Par ailleurs, il a révélé que TFM fait déjà la remise en état graduelle, c’est-à-dire au fur et à mesure que l’exploitation évolue. L’entreprise n’attend pas la fermeture de la mine pour amorcer ce processus.

Cet atelier a aussi été l’occasion pour TFM de présenter son cahier de charges. ‘’ TFM et la communauté de sa concession ont établi un cahier de charges d’une hauteur de 31,190 millions USD, à ce jour, le plus grand de la République ‘’, a indiqué le professeur Edouard Swana, ci-devant Directeur du Développement communautaire. Avant d’ajouter : ‘’ Ce cahier de charges couvre tous les domaines clés de la vie des communautés de la concession. Il comprend les secteurs de la santé, l’éducation, l’agriculture, les infrastructures. Cette liste n’est pas exhaustive ‘’.
Par ceci, conclut le professeur, vous comprenez que chez nous, nous avons, non pas un département du social, mais plutôt du développement communautaire, qui poursuit le développement des communautés, en ayant un caractère de durabilité.
Le ministre provincial des Mines du Maniema n’a pas tari d’éloges à l’égard de TFM. Il a fait remarquer que si l’entreprise arrivait ‘’ à réaliser ne fût-ce que 50 % de son cahier de charges, la région changerait de (visage) manière radicale ‘’. Avant de clore son propos, il a exprimé le vœu de voir TFM partager sa riche expérience avec les autres entreprises.
Au terme des travaux, nombre de recommandations ont été formulées à l’égard des secteurs privés, publics et du gouvernement, la plupart appelant à des actions coordonnées pour lutter contre le changement climatique, encadrer la transition énergétique, réduire l’intensité carbone, tout en observant les droits humains. Aussi, elles incluent l’actualisation du code des études sociales et environnementales et du plan de gestion environnementale et sociale en y intégrant ces aspects.
La clôture des travaux de la conférence a été marquée par l’adresse du gouverneur, représenté, appelant toutes les parties à militer pour un climat des affaires et des investissements propice, pour attirer d’autres investissements et surtout, protéger celles existantes.

Profitant de l’occasion ainsi offerte, il a, par la même occasion, lancé un appel pour une exploitation responsable et durable, qui tienne compte des exigences environnementales et des réalités sociales.

Dieudonné Buanali

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