La lutte pour l’égalité entre hommes et femmes est une bataille longue et pénible pour les femmes à travers l’histoire.
La gent féminine a dû faire face à de nombreux défis, tels que la discrimination au travail, les inégalités salariales, et les stéréotypes de genre.
Au fil des décennies, les femmes ont gagné le droit de vote, accédé à des postes de pouvoir et de leadership dans différents domaines, et contribué de manière significative à la société.
Cependant, les femmes sont encore loin de remporter la victoire de manière définitive. Aujourd’hui encore, elles se battent contre les discriminations subtiles, les barrières invisibles, les préjugés persistants et plus encore, la violence sous toutes ses formes.
Au moins une femme sur trois subit une forme de violence au cours de sa vie. Cela représente plus d’un milliard de femmes dans le monde.
Les violences faites aux femmes et aux filles ne connaissent pas de frontières géographiques ni culturelles. Toutefois, le risque est plus élevé pour les femmes pauvres ou marginalisées, fréquemment exposées à la violence de leur conjoint.
C’est là, l’une des violations des droits humains les plus répandues.
Les violences faites aux femmes et aux filles prennent des formes très diverses : violences domestiques, harcèlement ou agressions sexuelles, mariage précoce et forcé, exploitation sexuelle, crimes dits « d’honneur » et mutilations génitales féminines, notamment. Elles trouvent leur origine dans les inégalités auxquelles les femmes et les filles font face toute leur vie, de l’enfance à la vieillesse.
En général, les auteurs de ces violences croient que brutaliser les femmes et les filles est un comportement normal ou approprié, approuvé par la société. Ils estiment donc pouvoir les commettre sans aucune réprobation.
Constituant l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde, les violences faites aux femmes et aux filles ont un effet dévastateur sur la vie des femmes, leur communauté et la société en général.
Des violences massives
30 % des femmes subiront des violences de la part de leur actuel ou ancien conjoint, 200 millions de femmes et de filles ont subi une mutilation génitale ; la majeure partie des filles sont excisées avant l’âge de cinq ans.
Les femmes et les filles représentent 71% des victimes du trafic d’êtres humains dans le monde.
Selon l’OMS, près d’une femme sur trois dans le monde subit des violences physiques et sexuelle. Le chiffre grimpe à 36% pour le seul continent africain. Viols, mariage précoce, avortement clandestins, mutilations, ces formes de violences explosent encore à la convergence des bouleversements climatiques, des conflits armés, et de l’instabilité économique dans la région.
Avoir mérité un poste honnêtement est devenu un grand défi à relever pour la femme dans le milieu professionnel.
Une situation qui laisse sous entendre que la lutte pour les droits de la femme n’est pas un combat du 8 mars encore moins celui du 3 eime mois, mais bien une lutte perpétuelle.
D’où l’importance de sensibiliser davantage sur ces questions, de promouvoir l’égalité des chances, et d’encourager le respect mutuel entre les genres.
Quelle place pour la femme dans la société congolaise ?
Des chiffres montrent que les femmes représentent 46% de la population active, 70 % de la main d’œuvre et qu’elles sont responsables de 60% à 80% de la production vivrière.
Entre mythe et réalité, la lutte de la femme congolaise est remarquable.
64 ans après l’indépendance, une femme est nommée à la tête du gouvernement congolais. C’est la fin d’une longue et dure réalité.
Malgré tout, les défis à relever restent énormes.
Rachel Misenga