Economie

Mobilisation record de 1,5 milliard USD en Avril 2022 : Barnabé Mwakadi Muamba enchaîne des performances historiques à la DGI

Qui l’eut cru ? A l’échéance fiscale du 30 avril 2022, la Direction Générale des Impôts (DGI) a mobilisé 3.123.319.980.688,92 Francs Congolais (CDF), soit 1,5 milliard des dollars américains, des recettes. Des performances historiques jamais réalisées depuis la création de l’ex Direction Générale des Contributions. Cette bonne nouvelle économique a été confirmée à la presse, lundi 2 mai 2022, par Jean Muteba Kasendwe, ci-devant Chef de division communication et documentation à la DGI. S’exprimant devant les chevaliers de la plume et du micro, au nom du Directeur Général de la DGI, Barnabé Muakadi Muamba empêché, le chargé de communication de cette importante régie financière de la République Démocratique du Congo (RDC) a affirmé que cette mobilisation record est un évènement historique qui restera gravé dans les annales de l’administration des impôts.

 » C’est un événement historique d’autant plus qu’au cours de cette échéance, la DGI a réalisé les recettes jamais réalisées dans l’histoire de cette administration des impôts qui se chiffrent à plus de 3.000 milliards CDF, soit l’équivalent de 1,5 milliard USD « , a déclaré Jean Muteba. Ces recettes, qui représentent le triple de ce qui était réalisé en avril 2021, a-t-il ajouté, trouvent leur explication à 3 niveaux.

Le premier niveau, c’est la vision prônée par le président de la République, chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en matière de mobilisation durable des recettes fiscales, depuis son avènement à la magistrature suprême.

 » Il vous souviendra que dans tous les discours d’orientation prônés par le président de la République, il est revenu à plusieurs fois sur la question de la promotion du civisme fiscal en RDC ainsi que de la lutte contre la fraude fiscale ou toute forme d’évasion fiscale. C’est cet environnement fiscal dicté par la vision de son Excellence Monsieur le président de la République, qui est à la base des réalisations des recettes non seulement par la DGI mais également par les autres régies financières [ Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) et la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales et des participations (DGRAD)] « , a-t-il indiqué.

Poursuivant son speech, le chargé de communication de la DGI a fait savoir qu’il ne faudrait pas se limiter à la vision du président Tshisekedi, étant donné qu’elle doit être concrétisée par les mesures gouvernementales (Ndlr: L’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles, des entreprises du Portefeuille et des Finances de l’Etat est le 5ème pilier du Programme gouvernemental présenté en Avril 2021 à l’Assemblée nationale pour solliciter à la fois son vote et l’investiture du Gouvernement). C’est ce qui constitue le deuxième niveau d’explication des recettes réalisées par la DGI en avril 2022.

 » A ce titre, le Gouvernement de la République a mis en place des mesures d’accompagnement des régies financières. La matérialisation de ces mesures d’accompagnement est faite au niveau du ministère des Finances. Et son Excellence Monsieur le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a institué ce qu’on appelle le dialogue de gestion. Et ce dialogue de gestion repose sur les engagements que prennent les régies financières dans le cadre de contrat des performances « , a-t-il renchéri.

En outre, le chargé de communication de la DGI précise que cette politique initiée par Nicolas Kazadi, consiste à demander aux régies financières, principalement la DGI, de mettre en place une stratégie qui puisse permettre de concrétiser à la fois la vision du président de la République et les engagements pris par les régies, particulièrement la DGI, dans le cadre de la réalisation des recettes fiscales.

A en croire notre source, l’orientation donnée par le ministre des Finances, spécialement pour la DGI, repose sur deux axes pour cette année 2022. Il s’agit de : 1) Consolider la tendance haussière des recettes et enfin ;  2) D’insister sur la numérisation et la digitalisation de toutes les procédures (déclarations et paiements de l’impôt) et en faire un suivi régulier.

Le 3ème niveau est le Plan stratégique de réalisation des recettes mis en place par l’équipe dirigeante de la DGI, conduite par le Directeur Général Barnabé Muakadi Mwamba. Selon le chargé de communication de la DGI, c’est ce Plan stratégique qui est à la base de toutes les réalisations que nous connaissons aujourd’hui dans cette régie financière.

 » Dans ce Plan de réalisation des recettes, la DGI a eu à retablir le bon fonctionnement de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en restaurant la chaîne de sa collecte et en l’élargissant aux sociétés minières. Ça c’était la première action pour répondre utilement aux orientations données par le ministère des Finances. La deuxième action, c’est la réforme des régimes fiscaux référentiels ainsi que toutes les conventions ou les approbations, ou les accords qui prévoient des exonérations fiscales. Sauf, dans le code actuellement en vigueur. Donc, on a dû travailler sur des exonérations qui n’étaient pas fondées sur les dispositions légales en vigueur. La troisième stratégie était de corriger les inégalités constatées dans le cadre de la perception de l’impôt personnel sur les revenus (IPR) entre le secteur privé et le secteur public « , a-t-il martelé.

La DGl prévoit une mobilisation de 7 milliards de USD d’ici à la fin de l’année, selon l’entourage du DG Barnabé

Muakadi Muamba. Magie ou le changement de paradigme ? Difficile de répondre à cette question à ce stade. A la tête de la DGI depuis 2020, le Directeur Général Barnabé Mwakadi ne cesse d’afficher des performances et de dépasser les assignations lui imposées par l’autorité de tutelle. Pour 2021 par exemple, il a dépassé toutes les assignations, pour atteindre 130%.

Pour battre un tel record, le n°1 de la DGI ne cesse de dire à tout celui qui l’interroge sur la question qu’il a trouvé sa force dans sa foi en Dieu, son expérience de près de 27 ans et un personnel motivé. Pendant qu’à son arrivée, la DGI ne récoltait que 70 milliards de CDF comme TVA, aujourd’hui, cette régie financière verse au Trésor public près de 160 milliards de CDF. C’est la preuve que si le Gouvernement accepte de l’appuyer et lui donne des instruments et des moyens dont il a besoin pour mieux gérer la TVA et les autres impôts, il pourra encore faire plus.

Dieudonné Buanali

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