Société

Nord-Kivu : les inconnus tuent un agent de la zone de santé de Beni

Un agent de la zone de santé de Beni a été tué dans la nuit de mardi à mercredi 22 juillet au quartier Paida, dans la ville de Beni par des hommes armés et en uniforme non autrement identifiés.

Intervenu sur la radio Okapi, le président de la société civile de Beni, Kizito Bin Hangi a condamné cet énième assassinat, et exigé des enquêtes pour élucider cette affaire afin de punir les auteurs.

« La société civile est en train d’enregistrer plusieurs cas de cambriolages, vols à mains armées, des incursions, et, même des extorsions et voilà aussi des cas de meurtre ou encore des cas d’ assassinats. Au niveau de la ville de Beni, nous sommes en train interpeller les autorités politiques, ainsi que des autorités administratives et sécuritaires de nous aider à ce que la situation puisse s’améliorer mais rien ne change, chaque jour les bandits à mains armées sont en train de faire des incursions dans des maisons et ils sont en train d’emporter des biens avant d’intimider et même de tirer des balles sur les victimes », a indiqué le président de la société civile en ville de Beni, Kizito Bin Hangi.

Pour lui, cet assassinant doit aussi interpeller les services de sécurité et de la défense.

Par ailleurs, la société civile de la ville de Beni demande au maire de la ville de se réunir en urgence avec ses services de sécurité pour évaluer leurs prestations sur terrain pour que des conclusions soient dégagées afin de définir d’autres stratégies en vue d’améliorer la situation sécuritaire.

Rappelons que la population du Nord-Kivu continue de traverser un moment difficile. Le territoire de Beni et la ville de Beni sont en proie aux massacres des rebelles des Forces obscures. Le mobile de l’insécurité au Grand Nord est insaisissable. Les tueurs ne sont pas connus avec exactitude et les enjeux sont complexes. Les populations civiles de Beni-ville et Beni-territoire sont soumises à des massacres qui s’assimilent à des crimes de guerre, perpétrés essentiellement à l’arme blanche (hache, machette, couteaux, etc.) et parfois à l’arme à feu. Des hommes, femmes et enfants sont égorgés, des femmes enceintes éventrées, des maisons incendiées y compris des structures sanitaires et scolaires.

Christophe Kabeya

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