Les femmes candidates aux élections de 2024 au niveau du scrutin législatif national, provincial et à la municipale, membres de la Coalition nationale des femmes leaders pour la parité en RDC (CNFLP) ont procédé à l’adoption de l’acte constitutif de ladite structure, le week-end dernier au cercle récréatif Mafaland à Kinshasa.
Par la voix de son initiatrice, Patricia Maisha, femme politique, Présidente nationale du parti politique Bâtisseurs du Genre pour le Progrès social, membre du regroupement Alliance BGPS A50 a fait remarqué à la presse que la mise en place de cette méga structure vise à soutenir et à accompagner la gent féminine politique dans un environnement dominé par les hommes.
Cette coalition vise également à mener le plaidoyer pour le positionnement stratégique de la femme politique dans les instances de prise des décisions; sa capacitation sur différents plans ainsi que la valorisation de ses atouts, compétences et qualités.
« La coalition nationale des femmes leaders pour la parité en RDC vise aussi à veiller à ce que les femmes soient représentées de manière égale aux côtés des hommes dans la gestion et la gouvernance de ce pays », a déclaré Patricia Maisha. Au cours de cette rencontre, les femmes politiques congolaises se sont dites optimistes quant à la nomination d’une femme à la tête du gouvernement à venir pour la première fois dans l’histoire de leur beau et cher pays.
Par ailleurs, les femmes leaders ont appelé le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et les Chefs de regroupements et plateformes politiques à s’impliquer personnellement quant au respect de l’article 14 de la constitution pour un gouvernement 50/50 hommes et femmes après avoir mouillés leur maillot pour la brillante réélection du Chef de l’Etat. Pour Ir Bibi Kasongo, femme politique travaillant dans le cabinet personnel de ministre Julien Paluku et membre de cette coalition, « nous avons mouillé nos maillots pour la réélection du Chef de l’Etat, notre Président de la République, le Champion de la masculinité positive en Afrique. Même si nous ne sommes pas proclamées, la vie continue. Nous réunissons maintenant pour l’effectivité de la parité qui est un droit constitutionnel. Parce qu’il faut que les femmes soient représentées au niveau de chaque couche de la population. Nous nous réunissons pour réclamer nos droits au sein du gouvernement, des établissements publics et autres. Nous nous réunissons pour que ce que le Chef de l’État a dit, ce qu’il a toujours voulu, qu’est la parité soit une réalité dans notre pays », s’est-elle exprimée au sortir de cette rencontre.
G.H/A.M
