En prévision du début prochain des travaux de construction des rocades Sud-Ouest et Sud-Est de la ville de Kinshasa, le Directeur Général de l’Agence Congolaise des Grands Travaux a convié toutes les parties prenantes, dont la Présidence de la République et le Ministère des Infrastructures et Travaux Publics, à une visite des 63 kilomètres qui en constituent le tracé. Le but était d’en évaluer l’utilité et lever des options en vue de l’optimisation du tracé. La contrainte majeure qui pèse sur ce projet conçu pour cette route de 63 kilomètres, à réaliser en quatre bandes qui formera partie de la boucle autour de Kinshasa la capitale de la République Démocratique du Congo, c’est l’occupation du tracé par des constructions qui va exiger des expropriations pour cause d’utilité publique conséquentes, en vue d’atteindre une emprise suffisante.
En début de matinée de la journée de mercredi 15 mai 2024, la délégation conduite sur le tracé du projet par le Directeur Général de l’Agence Congolaise des Grands Travaux, l’ingénieur Nico Nzau Nzau et ses services, s’en est rendu compte, dès le point kilométrique zéro qui est l’entrée de la route Lutendele vers Mbudi. A la tête de cette délégation se trouvait Chrysostome ILA Ngongo, Directeur de Cabinet du Ministre des ITP.
Ce projet est motivé par le souci de désengorger les artères de la capitale et de contribuer au développement des aspects touristiques en créant cette ceinture périphérique autour de la ville, a fait savoir le DG de l’ACGT à ses hôtes du Bureau Technique de Contrôle, de l’Agence de Pilotage de Coordination et de Suivi des conventions, de l’Office des Voirie et Drainage, du Secrétariat Général aux Infrastructures et Travaux Publics, et de la Présidence de la République. Une première illustration flagrante a été cette maison localisée dans la première courbure du tracé à hauteur de la petite rivière Mideda, une bâtisse qui devra être entièrement expropriée pour avoir un tracé rectiligne à cet endroit.
La délégation qui a ainsi parcouru tout le tracé du projet a traversé les localités et quartiers suivants, Lutendele, Djokol, Ngombi, Ngudiabaka vers le kongo central, Mitendi, Kimwenza et Ndjili Brasserie, pour les communes Mont Ngafula, Ndjili et Kimbaseke.
Plusieurs arrêts ont été observés à l’initiative du chef de projet, qui a présenté à chaque fois, à l’aide des cartes et autres plans, les différentes facettes du tracé. Des échanges entre parties, l’on retient principalement un souci d’optimisation de ce tracé de manière à minimiser les impacts sociaux et environnementaux, notamment les expropriations qui sont un facteur d’accroissement du coût du projet.
Ce projet sera exécuté dans le cadre du programme Sino-Congolais tel que révisé après la signature du 5ème avenant intervenue le 14 mars dernier, une révision qui a consacré la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures qui passe de 3,2 à 7 milliards de dollars américains.
L’Agence Congolaise des Grands Travaux, Maitre d’Ouvrage Délégué du Ministère des Infrastructures et Travaux Publics sur ce projet et SISC SA l’entreprise contractante, sont prêtes pour un début des travaux d’ici la fin du mois de mai. En outre, les deux partenaires du programme Sino-Congolais projettent le lancement des travaux du tronçon de la Route Nationale numéro 1 allant de Mwene-ditu dans la province de la Lomami à Nguba dans le Haut-Katanga pour la première semaine du mois de juin, et 7 jours plus tard un début des travaux sur l’axe Kananga Kalamba Mbuji, qui sont tous désormais dans la couverture du financement du programme Sino-Congolais.
Par le SCACGT. Titre de Géopolis Hebdo.
