Dans une mise au point dont une copie est parvenue à Géopolis Hebdo, le Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie recadre un fonctionnaire onusien qui a osé énergiquement répliqué au Gouvernement de la République, au cours de la conférence de presse hebdomadaire du mercredi 06 septembre 2023, tenue à Kinshasa, au sujet de la demande de retrait progressif et accéléré de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO) au pays depuis 1999 et dont le bilan a été jugé catastrophique, selon certains acteurs de la société civile, experts et chercheurs sur les opérations de maintien et de rétablissement de la paix dans le monde, malgré les milliards de dollars américains dépensés et plus de 18.000 hommes de troupes, militaires et policiers de plusieurs nationalités, dont elle disposait avant le début dudit retrait.
Il s’agit de son Directeur des Affaires Politiques, le diplomate François Grignon. Ce dernier a critiqué la demande officielle de Kinshasa. Selon ses propres termes, celle-ci est » précipitée et risque de créer un vide sécuritaire » au cas où le retrait de cette mission onusienne intervenait avant décembre 2024. Réponse du berger à la bergère.
Le Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie fait savoir à l’opinion que le retrait de la MONUSCO de la RDC a été décidé et annoncé par le Conseil de Sécurité de l’ONU dans sa Résolution n°2409 (2018) du 27 mars 2018. Il n’est resté que sa mise en application différée depuis 5 ans. Ce que ignore complètement le fonctionnaire précité. Pour la suite, lire à ce sujet le communiqué du Ministère des Affaires étrangères et Francophonie.
Dieudonné Buanali
