INDUSTRIE

Réussir la valeur ajoutée en RDC – Appel-Révélation de FELIX TSHISEKEDI aux  Industries des batteries : Investir pour 3 fois moins en RDC qu’aux USA

Comment arriver à réaliser des économies d’échelle dans un pays où la finalité installée était de produire des matières premières et de les exporter pour nourrir d’autres économies. Cette situation est devenue intolérable pour les autorités congolaises qui se sont bien rendues compte que la résolution des problèmes du pays surtout ceux liés au développement du pays doivent prendre en compte la nécessité de produire des richesses sur place pour impacter positivement les vies des populations. Le Gouvernement Sama Lukonde sous l’impulsion de Felix Tshisekedi le président de la République et chef de l’Etat a pris la mesure du défi et désormais il y a comme une synergie communicationnelle entre tous les dirigeants qui reviennent sur cette exigence morale et historique. Dans ce dossier on peut aisément comprendre que les deux ministres, celui de l’industrie et celui des mines insistent sur la mise en place des économies de transformation qui passent par la mise en place des unités de transformation.

Le président Tshisekedi a invité dans son adresse au sommet « Investir en Afrique » du Financial Times, mardi à Londres, les industries de fabrication des batteries à investir en RDC, premier producteur mondial de cobalt, pour 3 fois moins de coût qu’aux USA et 2 fois moins qu’en Pologne.

« Construire une usine de batteries coûte 117 millions aux USA, 112 millions en Chine, 65 millions en Pologne et seulement 39 millions en RDC, soit 3 fois moins qu’aux USA et 2 fois moins qu’en Pologne », a-t-il expliqué  dans son discours.

Pour lui, cela a pour avantage que, dans  un monde de préservation de l’écosystème, la RDC avec ses 70% de la production mondiale du cobalt détient une réserve de plus de 25 millions de tonnes.

Faisant allusion au climat des affaires, Félix Tshisekedi a soutenu que « des avancées ont été faites afin de créer un environnement propice aux investissements congolais et internationaux ».

Il a dénoncé cependant « l’instabilité politique laissant ainsi la place aux hommes d’affaires à la réputation sulfureuse et aux puissances, telles que le Rwanda qui appuie le M23 en RDC, dans le silence parfois complice des pays et des médias internationaux. Ce qui contribue à ce que l’Afrique ne soit perçue que comme un continent à problème ».

« Ayant fait des investissements l’une des pierres angulaires pour le développement de mon pays, j’ai impulsé un ambitieux programme de réformes économiques visant à faire de celui-ci un hub d’attraction pour de nouveaux projets ambitieux », a-t-il conclu.

Enjeux et défis de la RDC

Par ailleurs, dans l’interaction qui a suivi son allocution, Félix Tshisekedi est revenu sur les enjeux et défis auxquels la RDC fait face sous sa présidence.

Les questions relatives notamment aux causes de la guerre d’agression imposée par le Rwanda via les terroristes du M23 ; à la préservation de l’environnement ; au climat des affaires ainsi qu’aux possibilités d’investissement et  opportunités offertes dans l’économie verte ont été abordées.

Le Président de la République a fustigé, en outre,  le doute qui subsiste sur la supposée absence du climat des affaires en RDC. « Ce sont les premiers venus qui sont les premiers servis », a-t-il dit. Pendant que certains hésitent, a-t-il précisé, le pays est véritablement sur la voie de la relance, à travers des projets d’envergure dans le domaine de l’agro-industrie, de l’énergie et des minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries pour les véhicules électriques, par exemple.

Prenant part à  ce sommet, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a salué  la détermination du Président Félix Tshisekedi dans la consolidation des  stratégies pour  convaincre  les investisseurs  à venir en RDC, pays-solution dans la transition énergétique et meilleure destination au monde, pour l’industrie des batteries  et véhicules  électriques grâce  à  ses minerais stratégiques.

Ce sommet londonien, premier d’Europe et troisième au monde après New-York et Hongkong, est le rendez-vous annuel des investisseurs intéressés à l’Afrique.

L’édition 2022 de l’Africa summit est la 9ème du genre, rappelle-t-on. Elle a rassemblé plus de 150 participants, avec une trentaine d’intervenants et un Chef d’Etat comme invité d’honneur et orateur principal,  celui de la RDC.

Geopolis Hebdo

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