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37ème sommet de l’UA : La guerre à l’Est de la RDC sera au menu

J eudi 15 février s’est ouvert le sommet de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba. Une trentaine de chefs d’État sont attendus dans la capitale éthiopienne les samedi 17 et dimanche 18 février. L’occasion pour les leaders du continent de se pencher sur de nombreux défis régionaux : de la RDC au Soudan en passant par le pays hôte. Plusieurs sujets sont à l’ordre du jour : les conflits en Libye et au Soudan, le report de la présidentielle au Sénégal, ou encore l’escalade des tensions entre la RDC et le Rwanda. Les dirigeants vont également se pencher sur les turbulences traversées par la Cédéao avec le départ annoncé de trois pays du Sahel : le Niger, le Burkina Faso et le Mali.

Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine, a souligné la nécessité d’aborder de manière globale les problèmes du continent en prêtant attention à la dynamique mondiale qui exacerbe les situations préoccupantes. Il a souligné les déficits de sécurité au Soudan, en Somalie, en République démocratique du Congo, en Libye et dans la région du Sahel, actuellement en proie à des conflits armés et au terrorisme.

Par ailleurs, le Président a noté que « la résurgence des coups d’État militaires, les violences pré- et post-électorales, les crises humanitaires liées à la guerre et les effets du changement climatique sont autant de sources de très sérieuses inquiétudes pour nous. Ils constituent une menace sérieuse pour ternir les signes de l’émergence de l’Afrique dont nous sommes fiers. À l’heure où tous ces drames tuent en grand nombre et jettent des milliers de personnes dans la précarité et la misère. Un autre nouveau phénomène d’effondrement de nos institutions de gouvernance régionale et continentale est en train de se produire, qui affecte presque toutes les communautés économiques régionales (CER).

En 2024, l’Union africaine devrait dévoiler le projet spécial sur l’Agenda 2063, qui marquera la deuxième décennie de mise en œuvre de ce cadre. SE Faki a observé que les conditions de mise en œuvre de la première décennie de l’Agenda 2063 n’avaient pas été favorables à la réalisation optimale des objectifs fixés dans les différents programmes. Les défis éclaireront la stratégie de la deuxième phase de mise en œuvre.

Djodjo Mulamba

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