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À peine son nom évoqué : Anthony Nkinzo cible d’une fatwa de la maffia d’affaires

Les ingrédients qui composent le plat de l’animosité publique ont été rapidement utilisés pour composer l’arme et tirer sur l’actuel directeur général de l’Anapi. Il fallait s’y attendre et ne pas s’étonner car c’est symptomatique des personnes qui ont fait des postes publiques des rentes viagères et non des strapontins pour servir. Aujourd’hui cela devient récurrent, pour salir un homme il faut le rapprocher du Rwanda. Anthony Nkizo qui est depuis quelques années directeur général de l’agence nationale de promotion de l’investissement et qui a reçu plusieurs citations pour bonne gestion, devient subitement un rwandais parce que son nom a été cité pour être le futur directeur de cabinet du chef de l’État ? Sans pudeur, on décide de le livrer à l’opprobre public et à le présenter comme un éventuel traître à la nation, un infiltré du méchant Rwanda. On peut comprendre que c’est une réaction de panique pour des personnes qui ont défini un profil de ceux qui doivent s’approcher du président pour le servir. Comment peut-on prendre notre pays au sérieux si la facilité est ainsi l’apanage de la bêtise ?

Le même chef de l’État aurait nommé et travaillé avec le Dg de l’Anapi sans savoir qu’il serait rwandais ?

Comment peut-on nous trouver sérieux si nous pouvons surfer sur des sujets aussi graves et aussi importants que la crédibilité et l’intégrité de grands cadres de la République ?
Pendant des années Anthony Nkinzo a œuvré comme technocrate, comme directeur de cabinet, comme pasteur d’une des grandes églises de la RDC et c’est aujourd’hui qu’il devient le monstre que l’on nous présente parce qu’il est attendu être directeur de cabinet du président ?

Par respect pour le chef de l’État et par respect du caractère institutionnel de sa fonction, il lui revient à lui et à lui seul de choisir son directeur de cabinet. Ce poste fait partie de prérogatives souveraines du président de la République et il ne faut pas suggérer qu’il n’est pas au courant de l’enjeu. Mais comme on sait la rigueur et la force morale de ce haut cadre dans la gestion de la chose publique, certains ont peur qu’il vienne démanteler les réseaux maffieux qui se sont incrustés à la présidence et qui brisent tout élan de progrès. Ils ont choisi de s’attaquer à l’idée même pour préserver des intérêts mesquins. Qui ne sait pas que certains services se monnaient dans l’administration publique, que des audiences sont payantes ? Qui ne s’est pas plaint de l’entourage autour du chef de l’État ?

Comment s’étonner que ces cellules avancées de la maffia puissent s’opposer à toute tentative de normalisation de l’administration présidentielle ?

Aujourd’hui toute personne intègre qui sera citée comme un nouveau dircab, sera attaquée de la manière la plus brutale et la plus insidieuse car ne répondant pas au dispositif de contrôle mis en place pour l’intérêt des uns et non de l’ensemble.
De toutes les façons le chef de l’État est le congolais le mieux informé du pays et il a une personnalité puissante pour que l’on puisse douter de son leadership dans la phase actuelle de son deuxième mandat.

R..Tanzey Mankiur

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