Ces séquences audiovisuelles qui ont fait le tour des réseaux sociaux la nuit du samedi 01 au dimanche 02 avril 2023, sont d’une cruauté extrêmement indescriptible. Ces images-là, dans lesquelles on reconnaît le président du Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de communication (CSAC) Christian Bosembe, en séjour de travail en France, subissant des pirs actes des violences les plus ingobles, qui ont pu choquer tout le monde. Une unanimité spontanée s’est créée après la publication de cette vidéo de déshonneur à l’endroit d’une autorité de l’Etat congolais, estampillée par le bataillon front populaire, pour dire non à ces genres d’actes.
Ces actions cruelles n’ont pas laissé les autorités de Kinshasa indifférentes. Le Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya, à travers son compte twitter, a laissé entendre que Kinshasa travaillera incessamment avec Paris pour que justice soit Faite. « Je viens d’échanger avec Christian Bosembe le Président du CSAC, plus de peur que mal. Je condamne fermement l’agression dont il a été victime. Avec les autorités françaises, nous allons travailler pour que justice soit faite. La violence n’a aucune place en démocratie », a-t-il fait savoir.
Pour ce faire, le CSAC s’est réuni en urgence ce dimanche et a rendu public un communiqué officiel dont une copie est parvenue à la rédaction de Geopolis Hebdo, dans lequel, il condamne ces actes. « Réuni en urgence ce dimanche 2 avril 2023, le Bureau élargi du CSAC condamne avec la dernière énergie cette agression barbare, ignoble et indescriptible organisée et exécutée par ceux qui se disent combattants ou bataillon front populaire, qui utilisent les méthodes des terroristes, et qui pour la plupart vivent en situation irrégulière en France et dans d’autres pays de l’Europe occidentale, » lit-on.
Le régulateur des médias dit avoir déjà porté plainte contre ce réseau violent, tout en demandant « aux autorités françaises d’assurer plus de protection aux hauts responsables de la République qui séjournent en mission officielle dans ce territoire hospitalier, de rechercher activement, d’arrêter, de juger, et de sanctionner sévèrement, jusqu’au refoulement de ces professionnels du chaos qui ne sont pas à leur premier forfait ». Il a également sollicité la réparation holistique de l’opprobre subie, ce qui permettra au CSAC d’évaluer la bonne foi des autorités françaises, à mettre la main sur ces individus combattants non autrement identifiés qui ont agressé violemment Christian Bosembe en Europe depuis le 28 mars dernier, pour une mission officielle.
Des condamnations fleuve
Acteurs politiques, membres de la société civile, journalistes, tous en l’unisson, ont condamné avec la dernière énergie cette violence barbare à l’endroit d’un officiel congolais. Si dessous, quelques réactions des personnalités et acteurs socio-politique de la RDC :
Andrée-Claudel Lubaya
« La démocratie s’arrête là où commencent la haine, l’intolérance et la violence. Je ne cesse de le répéter. La République doit rester ferme et impartiale pour y opposer une réponse implacable. Le Président Bosembe a tout mon soutien. »
Alexis Dende allias Lexxus Legal
« Toute ma solidarité à mon cher Christian Bosembe à qui j’adresse soutien et affection. Je condamne cette violence gratuite que rien ne légitime et encore moins ne justifie. Avançons.»
Daniel Mwana Nteba
« L’épisode « Christian Bosembe » devrait nous interpeller tous! Au-delà de l’émotion, je m’interroge sur les causes profondes et sur la genèse de ce mouvement dit « combattant »! Seul le dialogue avec ces frères de la diaspora et la prise en compte minimum de leurs revendications… »
Association Congolaise pour l’Acces à la Justice (ACAJ)
«À la suite de l’agression barbare de son Président, Christian BOSEMBE, à Paris, le CSAC exige des autorités françaises des clarifications ; que les auteurs du chaos soient recherchés, arrêtés, jugés et sanctionnés. Il est inadmissible que la France s’érige en complice des crimes»
Jean-Marie Kasamba
« Je condamne fermement l’agression à Argenteuil en france ce samedi du président du Csac, Christian Bosembe. Rien ne peut justifier une telle barbarie pour un journaliste devenu président d’une institution. Les coupables devraient être châtiés. J’invite toute la profession à lui témoigner toute la compassion. »
Israël MUTALA
« Ma sympathie au président du CSAC, sauvagement attaqué par des lâches, le mot est faible. J’espère vivement que cette agression ne restera pas impunie ! Tiens bon cher frère Bosembe. »
Yves Buya
« Je condamne fermement cette violence gratuite contre Christian Bosembe car aucune violence ni verbale ni physique ne peut être tolérée et justifiée…. Nos convictions et choix politiques ne peuvent jamais nous produire une telle barbarie qui s’apparente à la haine…»
Peter Tshiani
« Horrible ! Horrible !!Mes frères, rien ne peut justifier la violence… Rien…Je condamne avec la dernière énergie l agression de mon frère Christian BOSEMBE. Svp bandeko na nga svp nous ne sommes que des journalistes svp, que des pauvres journalistes … Mes frères de la diaspora Please ,Please ,Please… pardon, pardon ,pardon …la Main sur le cœur pas ça. »
A en croire ses proches, rien n’est à craindre car la vie a été préservée, bien que l’infortuné Bosembe soit encore à l’hôpital. c’est l’information du dimanche 02 avril soir.
Fiston Oleko
