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Arrestation de Stanis Bujakera : La presse congolaise pour des comparution du journaliste en homme libre

Les journalistes congolais, à travers diverses organisations professionnelles, ne cessent de monter au créneau, en vue de faire entendre leur voix pour que les lois de la République démocratique du Congo soient respectées dans l’affaire de l’arrestation du Journaliste Stanis Bujakera depuis le 08 septembre dernier. Ces organisations professionnelles font bloc pour que le Journaliste soit libéré et qu’il comaraisse en homme libre. Elles ont été reçues en audience ce lundi dernier par le Ministre de la Communication et médias Patrick Muyaya pour parler de ce dossier mais aussi lui exprimer leur affliction à cause de cette détention.

A l’issue de la rencontre avec le ministre de tutelle, la corporation de journalistes se dit très préoccupée par cette arrestation de l’un de la profession. Ainsi, « la principale demande ici c’est d’abord que Stanis puisse comparaitre en homme libre. S’ il y a des chage qui pèsent enconre contre lui, il peut se défendre en homme libre. Pour nous, nous avons réaffirmé devant le ministre que la liberté de la presse est un droit constitutionnel, et que ce droit doit être préservé. Nous avons demandé que les lois de la république soient respectées par tous les services de la république, » a dit Israël Mutala, le responsable du média en ligne 7sur7.cd et président de l’ASBL des médias d’information en ligne en République démocratique du Congo, MILRDC, qui s’est exprimé au nom des professionnels des médias.

La presse congolaise ici représentée a dit avoir trouvé une oreille attentive du ministre Muyaya, qui a dit qu’il fera le suivi de ce dossier, en tenant compte du principe sacro-saint de la séparation du pouvoir. « Il a été très attentif aux préoccupations de toutes les organisations professionnelles de la presse qui sont réunies ici et qui font bloc pour que Satanis Bujakera recouvre dans le plus bref délai sa liberté d’aller et de venir, qui lui a été privée voici 72h, » dit le journaliste Mutala.

Le Journaliste de Jeune Afrique et Actualité.cd a été arrêté le 08 septembre. Actualellement il est transféré au parquet. Il lui est reproché de propagation de faux bruits et diffusion de fausses informations. Des chefs d’accusation liés à un article de presse publié par Jeune Afrique et RFI, qui a rendu publics les contenus d’un rapport de l’ANR sur les circonstances de l’assassinat de l’ex-ministre des transports et honorable Chérubin Okende, mettant ainsi en cause les renseignements militaires. Un rapport de l’ANR que le gouvernement a qualifié de faux.

Plusieurs acteurs de la classe politique, de la société civile mais aussi les ambassades ont exprimé leur inquiétude face à cette situation. Dans le même registre des réactions, Jeune Afrique a publié un document ce lundi où il appelle a la libération immédiate de l’un de ses correspondants qui est arrêté pour un article qui ne porte pas son nom.

Fiston Oleko

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