Fidèle à sa tradition, Kibali Goldmines, actif aurifère de niveau 1 situé dans la province du Haut-Uélé, au Nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC), évalue chaque trimestre sa croissance en chiffres. Le quatrième trimestre 2022 n’a pas dérogé à cette règle. La coentreprise entre Barrick Gold Corporation (45%), AngloGold Ashanti (45%) et la société para-publique Sokimo (10%), s’est dite » être sur la bonne voie pour le remplacement de ses réserves réduites en 2022 ». Confirmation avec le Président Directeur Général de Barrick Gold Corporation, l’actionnaire-gérant, et Président du Conseil de gérance de Kibali Goldmines. » La plus grande mine d’or d’Afrique, Kibali, est sur la bonne voie pour le remplacement de ses réserves réduites par l’exploitation en 2022, tandis que de nouvelles opportunités de croissance soutiendront également son plan d’affaires étalé sur plus de 10 ans et son statut de l’un des actifs de niveau 1 de Barrick Gold Corporation », a déclaré, lundi 30 janvier, à Kinshasa, M. Mark Bristow, au cours de la 47 ème conférence de presse de cette Joint-venture. A en croire le PDG de Barrick, Dr Mark Bristow, aujourd’hui, le gisement prolifique KCD de Kibali continue d’offrir de la valeur supplémentaire vu que le forage actuel est axé sur la conversion des ressources en réserves et sur l’exploration des filons qui sont encore ouverts en profondeur. Selon toujours Mark Bristow, les cibles de Mengu Hill, Ikanva et Gorumbwa présentent le potentiel nécessaire pour renforcer le portefeuille souterrain de Kibali. Qu’en est-il des projets énergétiques futurs, moteurs de la relance de la production aurifère au Nord-est de la RDC ?
En effet, pendant que beaucoup de miniers en République Démocratique du Congo (RDC) dépendent totalement de l’énergie fournie par la société étatique et ou importe de l’électricité dans les pays voisins de la RDC, Kibali Goldmines pense déjà à construire sa quatrième centrale hydroélectrique après celles de Nzoro 2 (22 MW), Ambarau (11 MW) et Anzambi (11 MW) afin de réduire à la fois son déficit électrique et son empreinte carbone d’ici 2025 en ajoutant une centrale solaire à son bouquet énergétique.
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‘ Kibali est une opération très rentable avec ses trois centrales hydroélectriques de classe mondiale qui couvrent la majeure partie de ses besoins énergétiques. Elles seront suppléées par une nouvelle centrale solaire de 17 mégawatts (MW) qui, une fois achevée en 2025, fera passer la part des énergies renouvelables dans les sources énergétiques de la mine de 81% à 93% », a fait savoir le chairman Bristow.
Barrick, étant actionnaire et opérateur principal de Kibali Goldmines, se charge de l’approvisionnement hydroélectrique du projet, y compris l’identification des sites hydroélectriques, leurs études de partage et le suivi de leur construction. En plus de l’énergie solaire, la multinationale continue d’identifier et de développer d’autres potentiels hydroélectriques le long de la rivière Kibali. Plusieurs sites ont déjà été localisés dont Sirigi, Gawa, Bavungula, Sesengue et Ndakala.
S’agissant des références écologiques de Kibali, celles-ci comprennent également la réduction continue des eaux douces provenant de la rivière Kibali et un programme de reboisement qui, à ce jour, a permis de planter plus de 10,000 arbres. La mine poursuit son programme d’appui à la conservation de la biodiversité au Parc national de la Garamba en RDC, avec la réintroduction des rhinocéros provenant d’Afrique du Sud. Les 16 premiers rhinocéros sont attendus à Garamba d’ici la fin du deuxième trimestre de cette année et seront suivis de 60 autres au cours des trois prochaines années.
Pour la nouvelle année, Kibali se fixe dix (10) objectifs suivants : 1) Atteindre la prévision de production en ligne avec les réalisations de 2022 ; 2) Continuer à se concentrer sur l’extension de la durée de vie de la mine avec des programmes d’exploration et de conversion des ressources de classe mondiale à Kibali ; 3) Poursuivre l’exploration pour des réserves supplémentaires afin de remplacer les ressources épuisées ; 4) Augmenter l’automatisation au sein de sa mine souterraine avec l’installation du Multi-Lite à tous les niveaux de la mine souterraine ; 5) Poursuivre le perfectionnement professionnel des Congolais afin d’augmenter le nombre de dirigeants et techniciens nationaux ; 6) Compléter le PAR (Plan de Réinstallation) Kalimva/lkamva ; 7) Développer des programmes économiques alternatifs dans les zones de Watsa/Durba et étendre son partenariat avec les agences de
développement dont USAID et GIZ ; 8) Renforcer son partenariat avec les entrepreneurs locaux et dynamiser la frontière économique déjà établie ; 9) Continuer à établir des partenariats avec les communautés locales, et enfin ; 10) Maintenir
sa licence sociale en matière d’exploitation.
Conformément à la politique globale de Barrick consistant à employer et à promouvoir les ressortissants du pays hôte, M. Arthur Kabila a été nommé premier Directeur Général congolais de Kibali. Depuis l’année dernière, huit autres postes clés de Direction et Techniques sont désormais occupés par des Congolais.
A la fin de cette première conférence trimestrielle et dans le cadre de la poursuite des activités de la » Fondation nos vies en partage », le Président du conseil de gérance de Kibali Goldmines a octroyé des bourses d’études à deux meilleurs étudiants de la faculté de géologie de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et deux ONG locales pour leurs actions caritatives avant de recevoir de la presse minière en son tour, aux côtés du Directeur-pays de Barrick, Cyrille Mutombo, de Mme Lois Wark et de Mme Christina Ngaka Tina, toutes de la Direction de communication de Kibali, des diplômes d’excellence pour le bon management de Kibali Gold project pour les uns et des diplômes d’excellence pour le leadership pour d’autres, sans oublier des portraits à leurs effigies, pour les premiers cités, synonymes de la reconnaissance de la patrie pour leur contribution au développement socio-économique de la RDC et pour avoir appliqué à la lettre et sans compromis la stratégie de communication en matière de redevabilité et de transparence. Ne dit-on pas souvent que la main qui donne est celle qui reçoit ?
Dieudonné Buanali
