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« Avec un ambitieux programme quinquennal chiffré à 141,5 milliards d’USD : Le candidat-Président Moïse Katumbi ambitionne d’assurer « une République Démocratique du Congo stable, sûre et prospère pour tous ».

« Alternative 2024, pour un Congo uni, démocratique, prospère et solidaire. Faire plus, faire mieux, plus vite et ensemble ». Tel est intitulé le programme quinquennal (2024 – 2028) d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe, candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023 en République Démocratique du Congo (RDC), présenté publiquement et officiellement le lundi 13 novembre dernier devant la presse à Kinshasa la capitale par l’un de ses lieutenants Christian Muando Nsimba, de surcroit haut cadre de ce parti. Mais comment s’articule la vision contenue dans ce projet de société ? Afin d’atteindre cette vision, le candidat-Président Katumbi Chapwe Moïse mise sur un agenda de la transformation de la RDC qui peut s’articuler autour de quatre (4) piliers qui constituent des transformations majeures visant l’amélioration des conditions de vie de sa population. Il s’agit‘: (i) des transformations institutionnelles‹; (ii) de la transformation structurelle de l’économie‹; (iii) des transformations sociales‹; et (iv) des transformations durables.

À travers ces transformations, il s’agit, entre autres, de ramener la stabilité et la sécurité en mettant fin à la guerre dans l’Est du pays‘; de transformer l’économie Congolaise en créant des emplois, en soutenant les Moyennes et petites entreprises (PME), y compris les Très petites entreprises (TPE), et en réduisant le coût de la vie‘; et d’améliorer les services publics pour tous, y compris l’accès à l’éducation et aux soins de santé primaire. Il s’agira aussi de restaurer la crédibilité du Parlement bicaméral (Assemblée nationale et Sénat) et du Palais de la Nation en combattant de manière objective la corruption et le gaspillage des ressources disponibles.
Bien plus,

Moïse Katumbi, une fois élu 6ème Président de la RDC, ferra une rupture avec une politique dominée, selon ses propres termes, par ceux qui sont déconnectés des aspirations et des besoins de la majorité des citoyens Congolais, notamment les jeunes et les femmes, sachant que la plupart des Congolais ont moins de 25 ans. Cela se fera à travers un gouvernement central efficace et représentatif qui sera à leur écoute.

Face au chaos politique actuel, produit du replâtrage des méthodes de gestion qui avaient mis le pays à genoux, Ensemble pour la République se propose d’amener un nouveau souffle à travers de profondes réformes dans toutes les institutions, afin de booster tous les secteurs de la vie nationale.

Avant de présenter ce projet de société, Ensemble pour la République a fait le constat selon lequel la RDC est gérée par des approches archaïques, en déphasage avec l’évolution du monde. Il faut donc réformer entièrement l’appareil institutionnel, administratif, sécuritaire, économique… à travers des approches nouvelles. Il faut arrêter avec les discours inutiles et les promesses vaines. Le temps, selon le leader de Ensemble pour la République, est venu pour que le pays soit engagé dans la dynamique de l’action, c’est-à-dire une gouvernance qui prend en charge les attentes et les besoins des toutes les couches sociales.

Il est de notoriété publique que les défis et opportunités de la RDC ainsi que les solutions pour y remédier ont été largement relayés par les différentes parties prenantes qui s’intéressent de près ou de loin au développement de ce pays‘: politiciens, société civile, Partenaires techniques et financiers (PTF) bilatéraux et multilatéraux, activistes du développement, etc. Nonobstant ces tentatives, le pays continue à traîner encore sur le chemin de son développement. Les régimes qui se sont succédé à la tête du pays depuis son accession à l’indépendance ont tenté de pallier ces défis à travers des propositions de solutions, qui malheureusement n’ont pas permis jusqu’à présent de développer le pays. Qu’est-ce qui est nouveau dans l’approche du candidat-Président‘Moïse Katumbi Chapwe ?

Le Programme du candidat-Président ambitionne de faire plus, de faire mieux, de faire plus vite et “ ensemble ” dans sa quête d’amélioration des conditions de vie des Congolaises et des Congolais. Une chose est d’avoir un programme ambitieux, une autre est de savoir le chiffrer et de trouver son financement.

S’agissant de son financement, le coût global dépasse la barre de 125 milliards de dollars américains pour le premier quinquennat. Une fois aux affaires, Moïse Katumbi promet de bâtir une armée républicaine composée d’unités disciplinées, plus rationnalisées, plus mobiles, plus professionnelles, mieux équipées et respectueuses des droits fondamentaux du citoyen, en allouant dans les cinq prochaines années 11,3 milliards de dollars américains dans le secteur de la défense et sécurité.

Sur le plan infrastructurel, le réseau routier de la RDC comprend au total 153.209 km de routes répartis comme suit : 58.509 km de routes d’intérêt général, à charge du Ministère des Infrastructures et Travaux Publics (ITP), placés sous la gestion de l’Office des Routes (OR), dont environ 3.000 km sont revêtus. Il comprend les ouvrages de franchissement suivants : 1) 3.500 ponts de portée de 4 à 750 mètres pour une longueur totale de 68.000 mètres, 175 bacs (à moteur, à traille et à pirogues) ; 2) 7.400 km de voiries urbaines sous la gestion de l’Office des Voiries et Drainage (OVD) et enfin ; 3) 87.300 km de routes d’intérêt local ou de desserte agricole à charge du Ministère du Développement Rural, sous la gestion de l’Office des Voies de Desserte Agricole (OVDA). Quid de la répartition du réseau des Routes d’Intérêt Général ? Le réseau des routes d’intérêt général est réparti en 3 catégories selon leur importance : 1) 21.140 km des routes nationales (RN) ; 2) 20.124 km des routes provinciales prioritaires (RPP) et enfin ; 3) 17.245 km des routes provinciales secondaires (RPS).

Quant au réseau prioritaire, le Ministère des Infrastructures et Travaux Publics a défini un réseau prioritaire de 23.140 km, qui présente les caractéristiques principales suivantes : 1) Il s’articule sur les 3 principaux corridors de transport – Ouest/Nord-Est, Nord/Sud, Ouest/Sud-Est – qui relient les chefs-lieux des Provinces et les principaux centres administratifs ; 2) Il draine à lui seul 91% du trafic routier ; 3) Il fait jonction avec le réseau ferré et fluvial ; 4) Il dessert toutes les zones à fortes potentialités économiques et densité de population et enfin ; 5) Il comprend les principales voies d’intégration régionale.

De ce réseau prioritaire, il a été extrait un réseau ultra-prioritaire de 15.836 km à rouvrir d’urgence pour contribuer à la réunification et à la relance économique du pays. A ce sujet, le candidat n°3 à la présidentielle 2023, compte augmenter le nombre de kilomètres des routes sur le réseau routier actuel de la RDC en construisant 5000 kilomètres des routes nationale supplémentaires, construire et réhabiliter 15.000 kilomètres des routes de desserte agricole. Pour atteindre son objectif, le leader d’Ensemble pour la République a inscrit dans son agenda ces quatre (4) piliers ci-haut cités qui vont apporter des transformations majeures afin de pouvoir améliorer les conditions de vie de toute la population congolaise. Ces piliers se déclinent en termes des transformations institutionnelles, des transformations structurelles de l’économie ; des transformations sociales ; et des transformations durables. Celles-ci visent, entre autres, de ramener la stabilité et la sécurité en mettant fin à la guerre dans la partie Est de la RDC ; de transformer l’économie congolaise en créant des emplois, en soutenant les petites entreprises et en réduisant le coût de la vie ; ainsi qu’améliorer les services publics pour tous, y compris l’accès à l’éducation et aux soins de santé.

Christian Mwando Simba, l’un des cadres d’Ensemble pour la République, qui a présenté ce Plan Marshall, a expliqué à la presse que le coût du programme est de 141,5 milliards de dollars américains, soit une moyenne 28 milliards d’USD par an sur le 5 ans, le taux de croissance qui est prévu, doit partir de 10% en 2024, à 14 % en 2028. L’autorité morale d’Ensemble pour la République envisage d’atteindre à l’horizon 2028 un taux de croissance de 14%, mais également assuré la fourniture et l’accès aux services sociaux de base à toutes les couches de la population congolaise, avec pour principe de base ne laisser personne pour compte. C’est ainsi qu’il compte faire passer le budget de l’Etat de 20 milliards en 2024, à 37 milliards en 2024.

Comment ce programme sera-t-il financé ?

Le financement global du programme est estimé à 141,5 milliards d’USD pour cinq ans. Les dépenses courantes s’élèveront à 94,4 milliards d’USD et l’investissement public à 47,1 milliards d’USD.

« Mon gouvernement mobilisera 113,9 milliards d’USD à titre de revenus internes. Ce niveau de recettes sera soutenu par la transformation structurelle de l’économie congolaise », lit-on en page 45 dudit projet de société de Moïse Katumbi Chapwe, un des favoris de la présidentielle Rd-congolaise du 20 décembre prochain.
A en croire notre source, « les dons se situeront autour de 8,5 milliards d’USD dans le cadre des différents programmes avec les bailleurs de fonds. Le besoin du financement global se situe à 19,1 milliards d’USD sur toute la période. Le budget de l’État passera de 20,04 milliards d’USD en 2024 à 37,7 milliards d’USD en 2028, avec une moyenne annuelle de 28,3 milliards d’USD. Ce budget sera soutenu par une pression fiscale de 23,4 % en moyenne pendant la période d’exécution du Programme. En effet, la pression fiscale passera de 20,5 % en 2024 à 26,8 % en 2028. »

Bref, loin des clichés qui sont généralement présentés dans les manchettes internationales, la RDC est véritablement un pays de contrastes. Il a fait – et continue à faire – face à bon nombre de défis, mais présente aussi et surtout des opportunités incommensurables qui, malheureusement, n’ont pas ou jamais fait l’objet d’une exploitation idoine par les régimes qui se sont succédé aux rênes du pays depuis son accession à la souveraineté nationale.

« Dans ces circonstances, afin de propulser la RDC sur le chemin du développement durable à la mesure de ses potentialités et, par la même occasion, améliorer sensiblement les conditions de vie de ses populations, nous sommes convaincus au sein d’Ensemble pour la République, sous le leadership du candidat-Président (Ndlr : Moïse Katumbi Chapwe), que le pays a besoin de stabilité politique, de sécurité sur l’ensemble de son territoire, d’un capital humain de qualité, d’une économie forte et diversifiée et créatrice d’emplois, de la participation de toutes les intelligences congolaises, de partenariats forts et utiles aux niveaux régional, africain et international, sans oublier une définition claire des enjeux et des avenues de son développement », peut-on lire encore dans la conclusion de la vision de Katumbi Moïse pour un autre Congo. Le Président du Tout Puissant Mazembe, plusieurs fois champions d’Afrique, veut faire plus, faire mieux, plus vite et ensemble avec ceux qui ont épousé ses idées forces pour le développement socio-économique de la RDC.

Afin de matérialiser cette ambition, Moïse Katumbi et Ensemble pour la République se proposent de faire une rupture totale d’avec le passé à travers un agenda de la transformation de la RDC articulé autour d’une série de quatre transformations majeures que sont : 1) Une série de transformations institutionnelles ; 2) Une transformation structurelle de l’économie ; 3) Une série de transformations sociales et, finalement, 4) Une série de transformations durables, dont les grandes lignes de leur déclinaison en programmes et actions ont été présentées dans ledit document dont des copies en dur et format numérique ont été remis aux chevaliers de la plume et du micro et quelques convives.

« Faire plus, faire mieux, faire plus vite et “ensemble” » dans leur quête d’amélioration des conditions de vie des Congolaises et des Congolais. Telle est déclinée la vision – programme de Moïse Katumbi Chapwe pour la RDC dont le financement global est estimé à 141,5 milliards d’USD sur cinq ans, incluant une mobilisation de 113,9 milliards d’USD au titre des revenus internes soutenus, entre autres, par la transformation structurelle de l’économie congolaise. Un dispositif de pilotage et de suivi et évaluation a été proposé pour la réussite du Programme assorti d’une proposition d’instances de coordination et de pilotage de l’exécutif et sur la base de nouveaux outils de suivi-évaluation adaptés.

Dieudonné Buanali

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