ACTUALITE

Ceinture de Fatshi pour la valeur ajoutée nationale : Les hommes clés du Président pour un mandat à ancrage social

Le deuxième mandat sera économique et social ou ne sera pas car du rêve partagé par des millions des congolais, il faut désormais passer au destin solidaire et au changement espéré. Sur quoi le président doit-il compter pour apporter un peu plus de contenu à sa démarche politique ? Le temps des conjectures est passé, le temps des calculs de positionnement est aussi passé. Il est venu celui de l’action concrète qui est de donner corps aux réformes en cours. Trois questions se posent, à savoir : comment augmenter les ressources de l’État ? À quels secteurs clés les affecter ? Comment se rassurer de l’exécution parfaite de ces projets tout en combattant le coulage, la corruption et le détournement de ces fonds ?

En répondant à ces questions, la haute autorité du pays va trouver le fil d’Ariane pour un décollage de ce pays qui a longtemps stagné dans l’univers des potentialités. Il n’y a pas de miracle sans effort et ici il s’agit d’identifier les hommes sur qui il peut compter pour construire son armée des chevaliers, ceux qui ont fait montre de courage et de détermination. Depuis fin mars, Géopolis Hebdo fait une sorte de dénombrement de ceux qui constituent les hommes clés pour que le président de la République réussisse un mandat à ancrage social.

Bien que la RDC ait l’ambition de réellement diversifier son économie, il n’est un secret pour personne que le pays s’appuie principalement sur le secteur minier. Et dans ce secteur, une structure qui est la plaque tournante. Son Directeur Général a fait montre d’un dynamisme exemplaire et les années à venir sont prometteuses.

Freddy Muamba Kanyiku, Directeur Général du CEEC

L’un des défis de la RDC d’aujourd’hui est de la certification et la traçabilité des substances minérales. Le CEEC, Centre d’Expertise, d’Evaluation et de Certification des Substances Minérales est justement l’autorité de certification des substances minérales en République démocratique du Congo. Le CEEC encadre ces substances, contrôle leur qualité et en détermine la valeur en tenant compte de leur teneur via une analyse physico-chimique. Une mission importante, et dans le contexte de l’objectif de neutralité carbone que se fixent des entreprises; le changement climatique et la transition énergétique, les métaux comme le cobalt par exemple seront encore plus demandés. Le CEEC est donc bien préparé à ce futur qui s’annonce merveilleux. Des ressources financières, il y en aura forcément. La République peut être rassurée. Le CEEC est arrivé à des résultats palpables et ses animateurs sont des gestionnaires clés pour ce deuxième mandat du chef de l’État.

Au CEEC donc, si miracle il y a, c’est le reflet d’une coordination rationnelle et efficace des actions et projets.
Il faut dire que son Directeur général Freddy Muamba, le PCA Dave Nkashama ont imprimé une politique de rigueur, de bonne gestion et d’anticipation. Ainsi cet établissement public entend remettre au centre du secteur minier en RDC le diamant. Dans les pipelines autour du diamant, une usine de taillerie de ce crystal à Kinshasa. Dans les projets également, il y a la mise en place d’un centre de negoce, toujours à Kinshasa. En somme, c’est la logique d’une politique de continuité des projets innovateurs qui s’inscrivent dans la droite ligne d’une dynamique récemment couronnée par la mise en place d’un laboratoire ultra moderne d’analyse au Lualaba. Inauguré par le président de la République lui-même, le laboratoire du CEEC est maintenant un instrument incontournable pour l’analyse des substances qui sortent du Congo. Le CEEC est en train de dupliquer la mise en place de ce laboratoire ultra moderne dans le Haut-Katanga, au Nord et Sud-Kivu.

Pour ce qui est de l’usine de taillerie de diamants, cette entité aura pour rôle de donner de formes aux diamants de joaillerie ou industriel afin d’en obtenir des produits finis ou semi-finis commercialisables. Il est prévu également la mise en place d’une
école de gemmologie. Elle sera construite à Mbuji-Mayi, dans le Kasaï Oriental, pour l’étude des pierres.

La République démocratique du Congo veut redonner ses lettres de noblesse au diamant. Le pays veut s’inspirer du modèle Botswanais. Pour le Botswana, l’industrie du diamant représente 89 % des revenus d’exportation. Le président Félix Tshisekedi qui a visité l’industrie du diamant au Botswana, voudrait mettre sur pied une industrie du diamant en RDC sur base du modèle de ce pays d’Afrique australe. Il s’agit d’un projet qui viendra rompre le cycle du doute qui entoure la MIBA depuis des années. Et pour ce projet à la dimension à la fois industrielle, économique et sociale du président de la République, le CEEC, avec à sa tête le PCA Dave Nkashama, le DG Freddy Muamba Kanyiku et le DGA Gode’l Kinioka, devrait s’investir à fond.

Patrick Ilunga

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top