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Conférence annuelle 2023 avec les parties prenantes : GLENCORE, chiffres records et faits saillants de sa participation au développement économique de la RDC

Glencore, importante entreprise anglo-suisse de négoce, de courtage et d’extraction de matières premières, a accueilli, le mardi 03 octobre 2023, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), d’éminents invités, intervenants et panelistes dont le Ministre des Finances, M. Nicolas Kazadi Kadima, l’Ambassadrice des États-Unis d’Amérique en RDC, Mme Lucy Tamlyn, ainsi que le Directeur de Cabinet Adjoint du Chef de l’État chargée des questions politiques, juridiques et diplomatiques, Me Nicole Ntumba Bwatshia, qui ont débattu de divers sujets sous le thème  » Exploitation minière responsable et développement durable  ». C’est la cinquième année consécutive que Glencore organise cette activité annuelle devenue une occasion privilégiée d’échanges entre la multinationale anglo-suisse et ses parties prenantes, avec un programme global favorisant une interaction significative sur les thèmes de l’exploitation minière responsable considérés comme prioritaires par l’ensemble des parties. Il s’agit notamment d’explorer les activités industrielles ou artisanales qui contribuent au développement socio-économique durable de la RDC tout en respectant les principes Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG). Prenant la parole dans le cadre de cette conférence de haut niveau, la Présidente de Glencore en RDC et Président du Conseil d’administration de Kamoto Cooper Company (KCC), Mme Marie-Chantal Kaninda, aux côtés du CEO de Glencore Copper Africa, M. Mark Davis, ont pu, tour à tour, présenter les réalisations de Glencore en RDC pour les années 2022 et 2023, tout en reconnaissant Glencore comme un investisseur responsable en RDC et l’un des plus grands producteurs de cuivre et de cobalt à travers KCC, un partenariat avec la Générales des Carrières et des Mines (GÉCAMINES SA qui détient 25 % et Mutanda Mining (MUMI), un partenariat avec le Gouvernement de la RDC qui détient 5 % à ce jour.

Chiffres clefs et faits saillants 2022

‘ En tant qu’opérateur établi et fier partenaire de la RDC et des communautés qui accueillent nos activités dans le Lualaba, nous respectons nos engagements de payer ce que nous devons aux pays dans lesquels nous opérons. Ainsi, le dernier rapport pour l’année 2022 sur les paiements aux différents Gouvernements, publié en juillet dernier, a révélé que nous avons payé 12 milliards de dollars américains (7,6 milliards de dollars américains en 2021) dont 1,137 milliards de dollars américains à titre d’impôts, de taxes, de redevances et autres obligations au Gouvernement congolais. Une partie de cette somme (1,137 milliards de dollars américains), soit 843 387 dollars américains a été calculée conformément aux exigences de transparence du Royaume-Uni. D’autre part, nous continuons à travailler au bien-être de nos ressources humaines qui, à la fin de 2022, comptaient plus de 8 700 employés et 7 650 contractants, dont la majorité est issue de nos communautés  », a déclaré d’entrée de jeu Marie-Chantal Kaninda, en sa qualité de double Présidente de Glencore RDC et du Conseil de gérance de KCC.

Cette bagatelle somme payée pour l’exercice fiscal 2022 est ainsi ventilée : 1) 469.358 dollars américains en impôts sur le revenu ; 2) 278.339 dollars américains en redevances ; 3) 95.690 dollars américains pour l’amélioration des infrastructures ; 4) 157.150 dollars américains pour les services douaniers, importations, taxes d’accises et impôts à l’exportation ; 5) 43.263 dollars américains en impôts sur les salaires, et enfin ; 6) 93.958 dollars américains en impôts et droits relatifs aux activités non extractives et autres taxes.

A en croire le Directeur Financier du Groupe Glencore, M. Steve Kalmin,  » environ 93% du total des impôts, droits et redevances ont été payés en Australie, au Canada, en Colombie, en RDC, au Kazakhstan, au Pérou et en Afrique du Sud  ». Ces paiements permettent aux Gouvernements hôtes de réaliser de la valeur à partir de leurs ressources naturelles. Ces fonds ainsi collectés peuvent être utilisés afin de financer les services publics, les infrastructures et pour investir dans des initiatives visant à améliorer la qualité de vie de la population.

Dans un autre panel de discussion animé par Alain Djate, Mme l’Ambassadrice Lucy Tamlyn et le Directeur Juridique du Groupe Glencore, M. Shaun Teichner, ont échangé autour de la responsabilité des opérateurs miniers, et le rôle des différentes parties prenantes dans la perspective du développement durable en RDC, tandis que l’argentier national, Nicolas Kazadi, lors d’une discussion avec le Dr Kwasi Ampofo de Bloomberg NEF, a exprimé l’appel du Gouvernement Central pour une plus grande participation du secteur minier au développement économique de la RDC.

Un des points culminants de la conférence a été l’audition du message vidéo du Premier ministre de la RDC, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, empêché, qui a insisté sur les défis et progrès du secteur minier artisanal et de son impact sur la réputation du cobalt, indifféremment de la production industrielle qui est, quant à elle, faite dans le respect de standards internationaux notamment en matière de droits humains et de sécurité et de préservation de la biodiversité.

Mais qu’en est-il des enquêtes sur les activités de Glencore ouvertes depuis 2018 ? A cette question de l’assistance, le management de la multinationale opérant dans le secteur minier en RDC, plus particulièrement dans la filière cupro-cobaltifère, a été plus que transparent sur cette question.

 » En 2022, nous avons conclu des accords avec les autorités américaines, britanniques et brésiliennes dans le cadre des enquêtes ouvertes en 2018 concernant des cas historiques de corruption et de manipulation du marché, et nous avons conclu un accord avec la RDC portant sur des comportements antérieurs. Nous continuons également à coopérer avec les
autorités suisses et néerlandaises dans le cadre de leurs enquêtes en cours  », a indiqué le DAF de Glencore, M. Steve Kalmin dans ledit rapport. Avant de préciser :  » Le comité d’audit du conseil d’administration continue de superviser la réponse du Groupe à ces enquêtes. Nous avons fait l’objet d’un certain nombre de
réclamations découlant de ces résolutions ou de leur objet, principalement de la part d’entreprises, de pays touchés ou d’actionnaires, dont certaines ont été résolues et d’autres en sont à un stade
encore précoce et se poursuivront pendant un certain temps. Ces revendications renforcent l’importance de veiller à ce que l’entreprise soit un opérateur responsable et éthique, et ce, partout où elle travaille  ».

D’après Steve Kalmin,  » après avoir pris l’engagement à opérer de manière responsable et éthique, Glencore n’est plus aujourd’hui la société qu’elle était lorsque les pratiques inacceptables identifiées
au cours des enquêtes se sont produites. Le conseil d’administration et l’équipe de direction s’engagent à mener une entreprise qui crée de la valeur pour toutes les parties prenantes en opérant de manière transparente dans le cadre d’un
ensemble de valeurs bien définies, avec l’ouverture et l’intégrité au premier plan  ».

Contribution de Glencore au progrès socio-économique durable

Cherchant à apporter une contribution
précieuse au progrès social par la production et la commercialisation de matières premières qui constituent les vecteurs fondamentaux du développement, par la création d’emplois et d’opportunités de partenariat commercial, par les
paiements aux gouvernements tels que les impôts et les redevances, ainsi que par le développement social dans les sociétés où le groupe opère, Glencore, en tant que membre des sociétés dans lesquelles elle opère, travaille en partenariat avec
le Gouvernement, la société civile et les agences de développement pour partager les connaissances, renforcer les capacités et contribuer à des résultats sociaux et économiques durables. A ce propos, Glencore soutient le développement économique en offrant aux entreprises locales des possibilités d’emploi, d’approvisionnement et de passation de marchés, et en intégrant des stratégies de transition sociale dans son processus de planification afin d’atténuer les effets d’une fermeture. Environ 96 % de ses employés sont recrutés localement, et près de 80 % des dépenses d’approvisionnement de ses actifs industriels sont effectuées auprès de fournisseurs et d’entrepreneurs dans les pays où ils opèrent.

 » Glencore a dépensé 6,3 milliards de dollars américains en salaires et avantages sociaux pour plus de 140 000 employés et contractants et entrepreneurs travaillant pour Glencore (2021 : 6 milliards de
dollars US) en 2022. En 2022, elle a consacré 90 millions de dollars à des programmes de développement
communautaire (2021 : 68 millions de dollars US). L’augmentation reflète la reprise de ses activités après leur suspension pendant les contretemps et obstacles liés à la pandémie de Covid, l’inclusion des investissements sociaux de Cerrejón et l’assistance humanitaire en réponse au conflit en Ukraine  ». Lit-on en page 4 du rapport précité dont une copie a été transmise à Géopolis Hebdo.

Progrès du programme de rénovation avec la SNEL

Début 2012, un accord conjoint a été signé avec la Société Nationale d’Électricité (SNEL), la compagnie nationale d’électricité de la RDC, selon lequel les activités de Glencore contribueraient à hauteur de
375 millions de dollars américains à un important programme de rénovation des infrastructures électriques, y compris les systèmes de transmission et de distribution.

Selon notre source,  » cela a permis d’augmenter progressivement la disponibilité d’électricité à 450 mégawatts à compter de la fin du premier trimestre 2020. Le financement a débuté au
deuxième trimestre 2012 et s’est achevé au quatrième trimestre 2021. Les prêts sont
remboursés par des remises sur les achats d’électricité  ».

Depuis de nombreuses années, Glencore publie dans son rapport annuel des informations sur ses avances et prêts importants remboursables moyennant un produit, conformément aux normes IFRS, depuis sa cotation en bourse en 2011. Ces
types de prêts peuvent offrir aux pays et aux entreprises d’État des avantages substantiels, en particulier lorsqu’un pays ou une entreprise d’État n’est pas en mesure d’obtenir des financements
sur les marchés financiers ou par d’autres voies plus traditionnelles.

Dieudonné Buanali

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