EDUCATION

Éducation/Epst Début des examens d’État ce lundi 26 juin 2023

Les épreuves ordinaires de l’examen d’État 2023 débutent ce lundi 26 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national.

Comme prévu dans son agenda, après Lubumbashi, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), le professeur Tony Mwaba Kazadi est arrivé, ce dimanche 25 juin 2023, à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental pour le lancement officiel de la session ordinaire de l’Examen d’État à l’Institut Technique Professionnel Mazarero, situé dans le Territoire de Katanda, dans la Sous-Division de Katanda II.

Selon l’inspecteur général à l’enseignement primaire, secondaire et technique Jacques Odia Musungayi, tout est donc prêt pour cette édition.

L’Inspection générale de l’EPST a mis toutes les batteries en marche pour réussir l’édition 2023 de l’examen d’Etat. A quelques heures du lancement des épreuves de fin de cycle secondaire, l’inspecteur général à l’EPST a assuré que tous les détails ont été pris en compte.

« Toutes les provinces ont reçu les malles des questionnaires. On attend que ce lundi 26 juin et ça sera le début de ce que nous, nous avons l’habitude d’appeler marathon. Jusque-là, il n’y a pas encore de difficultés. Lors de la dissertation, les hors-session, nous avons eu des petits soucis du côté de Kalehe au Sud-Kivu où il y avait eu une catastrophe mais ça s’est régularisé. Nous avons dû délocaliser les centres mais ça s’est régularisé quand même » a confirmé Jacques Odia Musungayi.

D’après l’inspecteur général de l’Epst, près d’un million de candidats finalistes sont attendus pendant quatre jours soit du 26 au 29 juin, dans 2 000 centres disséminés sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo et des pays voisins.

« En dépit de la grandeur du pays, les équipes de l’EPST ont réussi à acheminer toutes les malles dans les milliers de centres à travers le pays. Le lundi matin, au moment de débuter les épreuves, aucun centre ne manquera des items », a fait savoir Monsieur Odia Musungayi.

L’inspecteur général se veut rassurant quant aux élèves situés dans les zones à conflit.
Monsieur Odia confirme que même au Nord-Kivu, la province victime des violences des groupes armés notamment la guerre du M23 soutenus par le Rwanda, les élèves passeront sans doute leurs épreuves sauf une surprise de dernière minute.

« On ne s’inquiète pas encore, il y a accalmie comme vous le savez. vous êtes journaliste, sauf, si au dernier jour, il y a des coups de balles mais jusque-là, nous n’avons pas encore rencontré des difficultés. On ne nous a pas encore rien dit et nous espérons que ça marchera », a-t-il martelé.

S’agissant de la prime des intervenants, l’inspecteur général de l’EPST Jacques Odia explique que tout est au point sur le plan financier. “La prime des intervenants, il faut attendre la fin des travaux, ça ne vient pas avant. On contribue avec un petit transport”. a-t-il expliqué.

Selon les statistiques de l’Inspection générale de l’EPST, pour cette édition, les filles sont représentées à 47 %. En termes d’âge, le benjamin à ces épreuves a 16 ans et le plus vieux a 45 ans.

Blessed Kuzola

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