Alors que les processus électoral en République démocratique du Congo entre dans sa période post-électoral, il est de bon aloi de rappeler que les Etats unis d’Amérique menacent de sanctionner tous ceux qui s’essayeraient d’entraver ce processus. C’est ce que l’on peut comprendre d’un communiqué publié par l’ambassade du pays de Joe Biden, qui met en garde tous ces congolais qui mettront en mal les élections au Congo-Kinshasa.
En outre, ils invitent tous les candidats et toutes les parties prenantes à promouvoir des élections apaisées et crédibles en évitant les déclarations susceptibles de provoquer une escalade et la violence.
Les Etats Unis d’Amérique ont, dans la même occasion, appelé les acteurs politiques qui contestent les résultats de la CENI de résoudre les contentieux conformément à la loi et surtout en respectant la volonté du peuple congolais.
Pour le pays de Joe Biden, dans cette période marquant l’histoire du Congo, il appartient aux institutions congolaises de s’acquitter de leurs mandats constitutionnels avec l’indépendance et l’intégrité auxquelles le peuple congolais s’attend.
Les USA ont réaffirmé par ailleurs leur volonté d’utiliser tous les instruments disponibles, y compris les restrictions en matière de visa, pour promouvoir l’obligation de rendre compte à l’égard de toute personne entravant les élections ou minant le processus démocratique.
Pour les États-Unis, en ce jour, l’attention du monde est rivée sur la RDC, alors qu’elle a franchi une autre étape importante de son histoire. Une histoire politique marquée par ces 4 élections combinées qui ont eu lieu le 20 décembre 2023. Près de 44 millions des congolais étaient appelés à élire leurs président de la République, députés nationaux et proviciaux, mais aussi les conseillers communaux.
Seule la présidentielle a vu ses résultats provisoires être publiés jusqu’à présent par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Déjà, les contestations fusent de partout, surtout dans le camp de l’opposition. Une contestation qui se prolonge à la liste de 82 candidats députés nationaux et provinciaux dont les suffrages ont été annulés pas la Centrale électorale pour fraude. Les acteurs politiques de l’opposition veulent que ces sanctions remontent jusqu’à la présidentielle.
Les acteurs de la classe politique congolaise dont Martin Fayulu, Denis Mukwege, Moïse Katumbi et autre veulent l’annulation des scrutins, car ils les qualifient de simulacre.
Patience Lokeke